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 Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]

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Kei Hynawa
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MessageSujet: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeSam 3 Jan - 15:40

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis notre retour de vacances. Enfin si nous pouvions vraiment appelés ça des vacances... Rien ne s'était déroulé comme prévu. Mais vraiment rien de rien. Attaqués par d'horribles bestioles nous n'avions pas eu d'autre choix que de lutter pour notre survie. Et la petite en avait été l'une des premiers témoins. Du coup, durant les premières nuits qui ont suivi notre retour, Sophia était systématiquement réveillée en pleine nuit à cause d'horribles cauchemars. Cela ne nous avait pas étonné vu les horreurs qu'elle avait pu avoir sous les yeux durant notre voyage... Dans ces moments-là, Kaen et moi nous relayions pour aller la rassurer et l'aider à se rendormir. Et souvent, nous passions la nuit avec elle. Dans sa chambre, en la serrant dans nos bras. Lorsque c'était à mon tour d'aller la consoler, ça me faisait toujours mal au coeur de voir son petit visage rempli de larmes. Je la serrais tendrement dans mes bras en lui caressant ses beaux cheveux couleur neige. Les même que les miens mais en plus doux et brillants. Puis les cauchemars s'étaient évanouis d'eux même pour laisser place à des rêves de son âge. Une montagne de bonbon ou une pile de jouets rien que pour elle. Sophia nous les racontait souvent. Ses rêves de petites filles. Heureusement pour son père qu'elle ne rêvait pas encore qu'un prince charmant ne vienne la prendre sur son cheval blanc. Kaen deviendrait dingue le jour où ça allait arriver. Et ne parlons même pas de celui où elle ramènera son premier petit copain à la maison.

Entre temps, Seira avait accouché d'un petit garçon. Sa naissance s'était passée beaucoup mieux que celle de Sophia. En même temps un élémentaire de feu ne craignait pas autant la chaleur que son homologue de glace. Comme notre fille, le petit Shun avait les cheveux de feu de sa maman et les yeux ébène de son père. Une marque de fabrique des enfants hybrides éléments et humains ? Et il avait connu une forte croissance sur une très courte période. Alors qu'il avait vu le jour il y a seulement quelques mois, il semblait déjà avoir deux ans. C'était un enfant assez peureux et naïf mais avec une gueule d'ange. Les jeunes parents avaient emménagé dans une maison, laissant Kyu seul chez lui. Cependant, il ne fallait pas s'en faire pour lui. On lui laissait souvent Sophia à garder et ça ne semblait pas lui déplaire. Il serait sûrement le prochain sur la liste à avoir un petit bébé. Il ferait sûrement un bon père, bien qu'un peu particulier.  

Les semaines se passaient tranquillement, sans le moindre accros. A croire que la chance avait décidé de nous tenir un peu compagnie. Et c'était loin de me déplaire. Une après-midi, alors que j'avais été cherché Sophia à l'école, nous nous étions toutes les deux assises sur le canapé. Kaen, lui, était sorti faire des courses. Bah oui, chez nous, ce n'était pas toujours la femme qui faisait les travaux ménagers ! Avant de m'installer j'avais apporté une part de gâteau à la petite en guise de goûter. Moi, je m'étais pris une pomme. Même si j'avais très vite regretté de ne pas avoir pris un bout de gâteau aussi. Je ne savais pas encore pourquoi mais en ce moment j'avais souvent, pour ne pas dire toujours, faim. Je me disais que c'était la période, la saison ou ce genre de chose. Lorsque j'eus terminé, je demandais à Sophia:

- " Tu donnes un bout à maman ma puce ? "

- "Nan. Je vais tout manger toute seule comme ça tu vas plus grossir. "

... Entendre ça de la bouche de sa fille me surpris. J'étais restée bouche bée devant ses mots. On disait que la vérité sortait toujours de la bouche des enfants mais je n'avais pas l'impression d'avoir pris du poids... Kaen me l'aurait dit si ça avait été le cas non ? Ou alors il n'avait pas osé ? Ou alors il n'avait rien remarqué... Je soupirais alors que la petite se levait pour aller s'amuser dans la cour. Le brun rentra à ce moment-là, les bras chargés de sacs. J'essayais de distinguer dans ses yeux une quelconque lueur pouvant prouver les dires de la petite en l'aidant à ranger tout ça. Je lui aurais bien demandé son avis mais je sentais que, pour ne pas me vexée, il me dirait que c'était faux. Que j'étais toujours aussi belle et mince qu'avant. Du coup, au dîner, je ne mangeai quasiment rien. J'avais prétexté ne pas avoir très faim. La réalité était que j'étais complexée ! Je n'avais pas envie de grossir plus ! Je ne voulais pas devenir énorme. J'allais faire attention à ce que j'allais manger à partir de maintenant ! Le lendemain, je pris un petit déjeuner léger. Un fruit, un verre de lait et c'était tout. Pas de céréales ni de tartines au chocolat. Même si j'en mourrais d'envie. Je me contenterais du minimum syndical, et ce, jusqu'à nouvel ordre ! Le déjeuner terminé, l'homme de la maison conduisit la petite à l'école.

Pendant son absence, j'avais nettoyé les quelques ustensiles salis lors du repas. La nourriture à l'intérieur du frigo et des armoires m'appelait inlassablement. Les mots "manges moi. Manges moi" résonnaient dans ma tête sans arrêt. J'avais fini par fuir les appels de mon estomac en me réfugiant dans ma chambre. Je me postai de profil devant le grand miroir qui se trouvait à côté de la porte. Je soulevais mon t-shirt pour laisser apparaitre mon ventre. Effectivement il s'était arrondi... Sophia avait raison... J'avais grossi... Je soupirais. C'est à ce moment là qu'un coup de vent, suffisamment puissant, entra dans la pièce pour faire tomber une boîte qui avait été rangé au dessus de notre garde robe. Le contact avec le sol renversa son contenu à terre et le bruit me fit sursauter. Je jetais un coup d'oeil exaspéré vers la fenêtre grande ouverte. On n'allait pas me faire croire qu'il s'agissait d'un évènement naturel ça. Je me mis à tout remettre dans la boite à l'exception d'une photo, dont je ne soupçonnais même pas l'existence. C'était moi dessus. Dans la même position où j'étais il y a quelques minutes à peine. Mais dans l'ancienne maison. J'avais tendu ma main vers l'objectif, ce qui eut pour conséquence de cacher mon visage comme si je ne voulais pas être photographié dans cette situation. Malgré tout mes cheveux blancs ne pouvaient pas me tromper. Sur le papier aussi j'avais un petit bidon. Un peu plus important qu'aujourd'hui d'ailleurs. Derrière, 4 mois était écrit à l'encre noir. Cela devait dater de ma dernière grossesse. Là j'eus une sorte de déclic. Je me repositionnai devant le miroir avec la photo dans la main. Mes yeux passaient de cette dernière à mon reflet devant la glace. L'épaisseur était différente mais l'arrondi était identique. Ce n'était pas un amas de graisse mais bien autre chose. Chose qui était techniquement impossible !

- "Kei, qu'est ce que tu fais ?"

- "Rien. Je regardais juste mes cicatrices c'est tout."

Il était déjà revenu ! J'avais vite caché la photo dans une de mes poches en entendant sa voix avant de lui répondre. Le brun s'approcha de moi pour venir déposer un baiser sur mes lèvres auquel je pris part avec plaisir. Mes bras se glissèrent dans son dos pour me permettre de rester blotti contre lui de longues minutes. Je devais en avoir le coeur net. Même si c'était impossible que ça nous arrive. Lorsque nous finîmes par nous séparer, je sortis dehors en lui disant qu'il avait oublié quelque chose quand il avait été aux courses la veille. Je n'en avais pas pour longtemps. Juste le temps de faire le point. En chemin, je réfléchissais. C'était vrai que pendant quelques jours j'avais eu des nausées matinales mais je m'étais toujours dis que j'avais du attraper une maladie typiquement humaine à force d'en côtoyer tout les jours. Pour mon appétit grossissant, j'avais supposais que c'était la saison qui voulait ça. Mon âge aussi peut être. Mais en voyant la photo, tout semblait être d'une évidence irréfutable. Même si c'était théoriquement impossible que j'attende à nouveau un petit bout de chou. Kyu avait été clair à ce sujet. Mes organes avaient été démolis alors comment ça pouvait être possible ?

Arrivée au magasin, je m'étais dirigée vers le rayon pharmacie où je pris un test pour confirmer mes doutes. Je n'attendis pas d'être à la maison pour le faire. Et il s'avéra être positif. J'étais enceinte. Sophia allait avoir un petit frère ou une petite soeur. Et Kaen et moi allions être à nouveau parent. Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle. C'en était une bonne parce qu'on ne l'espérait plus. Nous nous étions résignés à n'avoir que notre princesse. J'étais sûre que ça allait plaire au brun mais... Mais je sentais aussi que ça finirait mal comme la dernière fois. Il suffisait d'un rien pour le perdre. J'en avais déjà eu la preuve.. Néanmoins, si il avait su s'accrocher jusqu'à maintenant alors que l'endroit était hostile c'est qu'il devait être résistant non ? Je souriais à cette idée. Ça donnerait encore un beau petit monstre ça. Je caressais doucement mon ventre de ma main glacée avant de retourner à la maison. Cette fois ci je n'allais pas le cacher au futur papa. Il risquerait de m'en vouloir encore. Une fois chez moi, je regardais dans toutes les pièces sans le trouver. C'était vrai qu'il passait beaucoup de son temps dans le débarras qu'il avait transformé en dojo. Et effectivement il s'y trouvait. Il s'entrainait avec une épée en bois. Je retirais mes chaussures avant de fouler le sol en tatami. Je me postai devant mon homme. Dans mon poing droit fermé, un manche d'épée était apparu avant que je ne matérialise la lame en la suivant de mon autre main. Jouons. Avec un sourire, je lui dis en me mettant en garde:

- "Si tu gagnes je te dis un secret. Si je gagnes tu devras attendre que j'ai envie de te le dire."    


Dernière édition par Kei Hynawa le Lun 27 Juil - 19:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 4 Jan - 1:08

C'était le retour des vacances, celle avec les bestioles énorme. Sophia n'avait pas encore digérer ses vacances, quelque cauchemar hante ses nuits, le couple tourne pour allers la rassurer. Le brun était en train de s'occupe du dojo, il était bientôt prêt pour le publique, un petit gain pain tout en restant à la maison. Alors qu'il décide de revenir dans la main principale pour boire quelque chose. Quand il passe il voit Kei qui se regarde, elle fait rarement ce genre de chose alors le brun lui demande s'il y avait un problème, mais elle lui disait qu'elle regardait simplement sa cicatrice. Kaen passe son chemin sans vraiment essayer comprendre, faut croire qu'elle a certaine réaction d'une femme normal. C'est plus tard que son comportement intrigue encore Kaen.

- Si tu gagnes je te dis un secret. Si je gagnes tu devras attendre que j'ai envie de te le dire.

- C'est rare tu fais ce genre de parie, sur mon terrain d'ailleurs.

Le parie était lancer, le brun était curieux de savoir le secret. Le duo se met en place face à face. Kaen est largement avantagé dans ce type de combat. Les deux s'avance l'un vers l'autre et Kaen fuis en quelque sort le combat en passant derrière Kei et laissant une main baladeuse caresser rapidement le fessier de la demoiselle.

- 1 points pour moi non ?

Le brun taquine Kei même dans ce genre de situation mais bon il n'osera jamais lever cette épée malgré qu'elle soit en bois contre elle. Il allait donc gagner ce combat un peu de la sorte, sans lui faire mal.

- Pour une envie soudaine pour jouer à ce jeu la Kei ?

Le combat reprend alors son court normal et Kei semble vouloir que son homme soit un peu plus sérieux dans ce petit jeu. Kaen sait bien qu'il a largement l'avantage vu que les pouvoir son interdit mais il connait très bien Kei, elle serait du genre a riposté correctement. Voila le deuxième round, le brun ne bouge pas pour obligé Kei à faire le premier pas, difficile de trouver une ouverture dans la posture du brun qu'a tellement exercer cette art du manient de l'épée. Il échange a nouveau quelque coup et quand Kaen trouve une ouverture il s'approche très près d'elle pour la faire tomber en bloquant ses appuis mais Kei eu un réflexe qu'il n'avait pas prévu elle l'attrapa aussi et le fit tombé à son tour. Les voila dans leur celebre position favorite, Kei dos au sol et Kaen au-dessus d'elle. Le brun fit un sourire très peu rassurant.

- Kei suffit le dire si tu voulais ce genre d'attention.

Il connait bien ça femme il sait très bien que ce n'est pas ce genre de chose qu'elle rechercher a faire mais il n'avait pas pu se retenir de taquiner l'être tant aimer puis comment pouvait-t-il tenir contre ce charme de glace ? Feu et glace sont pas compatible sauf avec ses deux la.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeSam 10 Jan - 20:14

Notre retour de vacances avait été tranquille. Même si Sophia avait été victime de cauchemar durant ses premières nuits. Cependant ces derniers s'étaient rapidement évanouis pour laisser place à des rêves d'enfants. Ce fut au cours d'une journée habituelle, lorsque ma fille me fit constater que j'avais pris du poids, que je me rendis compte de mon état. Il s'avérait, par je ne savais quel miracle, que j'étais à nouveau enceinte. Un petit bout était en train de grandir dans mon ventre. Je ne l'avais pas remarqué puisque les symptômes n'avaient pas été flagrant et surtout, parce que dans mon esprit c'était impossible. Kyu avait été clair à ce sujet. Avec mes organes en morceaux, je ne pourrais plus avoir d'enfant. Et pourtant.. Il ou elle avait visiblement su s'accrocher. Et il ne semblait pas décider à lâcher prise, sinon il l'aurait fait lors de notre séjour sur l'île. Maintenant que j'en étais sûre, je devais l'annoncer au futur papa. Serait il ravi ? Surpris ? Mécontent ? La première étant encore jeune, il pourrait ne pas vouloir d'un second maintenant.. Et pis, nous n'évoquions jamais ce sujet douloureux.. Après tout, dans la tête de tous deux, j'étais stérile alors pourquoi faire des suppositions que nous savions irréalisables ? Mais là, c'était bien réel. C'était pour cela que je m'étais rendu dans le débarras qui se trouvait juste derrière chez nous. Je savais que Kaen aimait y passer le temps pour le restaurer. J'avais retiré mes chaussures pour marcher sur les tatamis neufs. Je me positionnai face à lui avant de matérialiser une épée de glace dans ma main droite. Et je lui lançais un défi. Si il gagnait je lui disais pour ma grossesse, si je gagnais, il devrait patienter pour le savoir. C'était un jeu bon enfant sur la base d'un entraînement à l'arme blanche. Nous connaissions tous les deux nos limites, aussi, il n'y aurait aucun blessé.  

Lorsque nous nous fîmes face, je pus voir que mes mots avaient éveillé sa curiosité. Il allait sûrement joué le jeu. Lentement je m'approchais de lui alors qu'il en faisait autant. Nous étions prêt à croiser le fer mais le brun pris la "fuite". Enfin, pas exactement. Il esquiva mon premier coup en se glissant dans mon dos et en laissant volontairement une de ses mains tripoter mes fesses. Je n'avais jamais parlé de ce genre de combat moi ! C'était difficile de faire plus taquin que lui ! Je me retournai vers lui en faisant la moue alors qu'il disait que cela faisait un point pour lui. C'était dans ses rêves ça ! Il ne gagnerai jamais comme ça et je ne lui dirais rien dans ces conditions là ! Je voulais un vrai combat d'entraînement. Peut être parce que je savais qu'avec cette nouvelle il ne me laisserait plus rien faire ? Surtout vu comment s'était déroulée ma première grossesse. Il allait m'assigner à résidence que cela ne m'étonnerait même pas.

- "Ce n'est surement pas avec ce genre de méthode que je vais admettre ma défaite mon chéri."

Je lui tirais la langue après avoir terminé ma phrase. Puis nous nous remîmes face à face. Dans ce genre de jeu, Kaen avait l'avantage. Il avait été forgeron et savait manier les armes blanches depuis des années. Et ce n'était pas son pouvoir de feu qui allait l'aider à ce moment précis. Juste ses talents d'épéistes. Quant à moi, j'utilisais une arme de glace mais qui n'avait rien de plus que celle du brun. Contrairement à lui, je misais sur mes réflexes et non pas sur mes compétences. Le combat reprit quelques secondes plus tard. Comme mon homme restait immobile, je lançai l'assaut la première. Nos lames s'entrechoquaient. Je n'arrivais pas à trouver d'ouverture tellement il était sur la défensive. Néanmoins, il reculait un peu. Il fallait avouer que je n'y allais pas avec le dos de la cuillère. J'étais une femme. Et j'avais envie de gagner. Pour lui prouver que je n'étais pas faible malgré mon état. Cependant, il parvint à trouver une faille. D'un coup, et avec une rapidité que je n'avais pas vu venir, il me désarma et bloqua mes appuis le millième de seconde suivant. Par réflexe, j'avais saisi son col dans ma chute pour le faire tomber avec moi. Résultat, nous nous retrouvâmes dans notre position préférée. Kaen se trouvait au dessus de moi qui me trouvait dos au sol. L'homme affichât un sourire pas très rassurant en disant:

"Kei, suffit de le dire si tu voulais ce genre d'attention."

Je le fis basculer pour échanger nos place avant d'ajouter:

- "Ce genre d'attention n'arriveront plus de sitôt Kaen."

Le brun ré-inversa une dernière fois les rôles. Il reprit sa place de dominant qu'il tenait si bien. J'étais à nouveau à sa merci. Même si je connaissais d'avance l'issue de notre petit jeu, j'avais perdu. J'allais devoir lui dire le secret que je venais moi même de découvrir. Comment allait il réagir ? Serait il heureux ? Surpris ? Mécontent ? La logique voudrait que les deux premières options s'appliquent mais la dernière n'était pas à exclure. Cela pouvait ne pas être le moment, être source de nouveau ennuis et je n'osais pas penser aux autres raisons d'une insatisfaction. Je plongeai mon regard doré dans le sien écarlate. C'était exactement le genre de chose que j'avais un mal fou à confesser. C'est pour ça que je cherchais le courage qui me manquait dans ses yeux. Après de longues secondes qui me semblèrent interminables, je finis par ouvrir la bouche sans rompre notre contact visuel:

- "Je crois que tu as gagné non ? Alors je vais te dire mon secret." Je me redressai suffisamment pour pouvoir déposer, durant, un instant mes lèvres sur les siennes avant de murmurer au creux de son oreille: "Tu vas être papa Kaen."

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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeMer 14 Jan - 16:51

Après avoir admis sa défaite Kei avait révélé son secret qu'elle avait promit si le brun gagne le match, ce fut un peu brutal sur le moment. Faut dire qu'il n'attendait pas du tout cet événement puis qu'il n'avait rien remarquer sur la forme de sa partenaire, peut-être qu'elle lui avait dit trop tôt pour qu'il est une chance de remarquer ce genre de signe. Père pour une deuxième fois rend Kaen heureux qu'a moitié. Les souvenirs de l'accouchement du premier n'était pas quelque chose qu'il voulait revivre surtout avec la petite. Mais cette fois peut-etre que le couple trouvera une solution pour ne pas finir sous trente centimètre de neige et une perte de mémoire pour la mère. Le brun ne sachant pas quoi répondre à cette nouvelle il tendit seulement les bras pour attirer Kei contre lui et en la serrant dans ses bras.

- C'est une bonne nouvelle Kei.Quelque seconde de temps mort puis le brun repris la parole. Et Sophia, elle est au courant ?

D'après Kei pas encore, elle voulait d'abord l'informer en premier, normal non ? Enfin bon la petite mérite de savoir aussi bien qu'a son âge ce genre de chose reste assez flou. Kaen prit une planche de bois avant sortir avec Kei, on pouvait lire facilement ''Dojo Goldrun'', le dojo était maintenant prêt à reçevoir des disciple ou des adverses pour l'insigne de l'école. Naturellement c'est un gain pain donc chaque combat pour tenter d'avoir l'insigne de l'école coutera une certaine somme, rembourser en cas victoire. Les élevés aussi devront payer une somme chaque semaine pour revenir au dojo, un abonnement d'une semaine ? Pourquoi faire ? Simplement qu'il n'est pas très facile comme enseignant, il ne faudrait pas forcer quelqu'un qui ne pourrait pas tenir une semaine à son rythme. Alors que le couple sort il cherche Sophia du regard, personne. Peut-etre à l’intérieur ? Sans prévenir quelque chose avait bondit de l'ombre pour ce jeter sur le brun, naturellement il l'arrêta de façon net avec une seule main, la chose en question était justement Sophia. Dernièrement depuis son retour de l'île elle essaye de prendre par surprise son père, un genre de jeu entre eux. Le plus terrifiant c'est en l'espace de quelque jours à peine elle avait déjà réussi a dissimulé sa présence et sa progression n'arrête pas du tout depuis. Enfin bref, le brun revient au sujet conversation que le couple devait lui dire aussi fluidement que possible.

- Sophia, papa et maman on une bonne nouvelle.

- On va chez tonton Kyu ?

Le brun fut légèrement dépasser par cette réponse automatique qu'elle avait eu avec le rapport de ''Bonne nouvelle''. Il reprit en essayant d'être plus clair.

- Non mais on ira demain si tu veux. Sophia tu va avoir un petit frère ou une petite sœur.

- Vous allez l'aimez plus que moi ? Maman va encore partir ? J'en veux pas moi de ça !

Le brun posa la planche de bois au sol pour prendre sa fille dans ses bras en lui caressant la tête pour lui répondre à ses questions un peu normal pour son âge.

- Mais non, on t'aimera toujours autant et papa va surveiller maman pour être certain que rien tout ça arrive.


Alors qu'il finit de lui caresser la tête il passa le relai à Kei pour qu'elle la console à son tour, après tout c'était à elle de lui dire et non à Kaen. En attendant il était parti posé l'insigne de l'école devant la maison. A son retour la petite était à nouveau au sol et le brun lui proposa venir essayer le nouveau dojo avec lui, naturellement Kei pouvait venir mais ne sachant pas si elle avait des choses à faire il lui montra qu'elle était libre de venir ou non.
La petite étant fan des épée, telle fille tel père après tout accepta sans hésitation et le brun commença à lui enseigner quelque tour basique, la garde, attaque frontale, coup latéraux, horizontale et encore pleins d'autre truc de débutant.
L'école ''Goldrun'' est le style des deux épées, le truc c'est que pour apprendre ce style il faut déjà savoir s'en servir d'une à la fois. Donc cela commence par les base avec une épée et quand le brun voit le potentiel ou l'expérience il ajuste selon l’élevé.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeMer 21 Jan - 19:40

Après ma cuisante défaite face à mon homme où nous nous étions retrouvés dans notre position favorite, j'avais fini par lui dévoiler le secret que je venais moi même de découvrir il y a peine quelques heures. J'avais crains que la nouvelle lui déplaise et j'avais vu juste. Ses yeux s'étaient d'abord écarquillés sous la surprise. Puis j'ai cru y percevoir un voile sombre.. Il était contre ? Il n'était pas heureux ? Cela ne lui plaisait pas ? Un silence s'installa entre nous alors qu'il me serrait doucement dans ses bras. Mes mains, qui avaient trouvé un place dans son dos, serraient son t-shirt. J'avais l'horrible impression que ce n'était pas une si bonne nouvelle que ça.. Et cette dernière se confirma alors qu'il me répondit simplement que "c'est une bonne nouvelle.". Il n'était vraiment pas emballé.. Si il n'en voulait pas qu'il le dise tout de suite. Histoire que je ne me casse pas la tête à faire des efforts et des compromis pour le garder... Dans ce cas, je n'aurais qu'à aller voir Kyu et le "problème" serait réglé.. Mais c'était sûrement notre dernière chance de donner un petit frère ou une petite soeur à Sophia alors pourquoi la gâcher ? Je n'en avais pas envie moi... Pour une fois que c'était une bonne étoile au dessus de notre tête, autant en profiter non ? Même si ça ne serait pas facile... Je m'apprêtais à lui dire le fond de ma pensée mais il me devançât:

"Et Sophia, elle est au courant ?"

- Non, pas encore. Elle a juste remarqué que j'avais grossi... Kaen, si tu trouves que ce n'est pas le moment ou autre chose.. Dis le tout de suite hien..."

Le brun m'expliqua avec ses mots que le problème ne venait pas du fait qu'il ne voulait pas devenir papa à nouveau. Mais qu'il résidait dans la crainte du retour de tout les soucis que j'avais pu avoir devant ma première grossesse. Oui.. C'était compréhensible. Moi aussi j'espérais que ça se passe mieux, même si on pouvait difficilement faire pire que ça. Malgré tout il aurait pu se montrer un peu plus enthousiaste à l'idée non ?! Enfin passons... En sortant, il prit un panneau de bois où il était écrit "Dojo Goldrun". Cela voulait dire que pour lui, il était achevé et près à recevoir du monde. Mais il n'était pas question que ça devienne la foire ou un moulin non plus ... Il y avait des limites. Kaen posa son écriteau à l'entrée. Il semblait fier, bien que le plus dur était à venir. Et il ajoutait qu'il faudrait parler à Sophia de l'arrivée de son futur petit frère ou petite soeur. Ne pouvions nous pas attendre un peu ? Si je venais à le perdre comme le précédent, comment pourrait réagir la petite ? Ce n'était pas un peu trop précipité ? Nous n’eûmes pas le temps d'en parler. Par surprise, la principale concernée bondit sur son papa adoré, qui naturellement, la stoppa net dans son élan. Et il saisit l'occasion pour lancer le sujet dont nous venions à peine de discuter. Le brun l'évoqua naturellement:

"Sophia, papa et maman ont une bonne nouvelle."

"On va chez tonton Kyu ?"

Les mots de la petite avaient réussi à me faire décrocher un sourire. C'était ça une bonne nouvelle pour elle ? Elle aimait tant que ça le démon renard ? C'est vrai qu'il était particulier mais quand même. Lui aussi il était un aimant à ennuis. Même si il savait être d'une grande aide lorsque l'on en avait besoin. Quant à Kaen, il semblait surpris de la réponse de sa fille. Il ne devait sûrement pas s'attendre à un truc du genre. Cependant, il reprit contenance assez vite en lui annonçant la "vraie" bonne nouvelle. La réponse de l'enfant fut immédiate. C'était un refus clair et net en se justifiant par le fait qu'on pourrait la délaisser au profit du futur bébé ou que je parte à nouveau. Le premier point arriverait sûrement. Un nourrisson demande plus d'attention qu'une petite fille de six ans. Par contre l'autre point, je n'avais pas l'intention de réitérer cette énorme bêtise que je regrettais encore. Je n'allais pas refaire les même erreur une deuxième fois. Une fois était amplement suffisante. Le père exemplaire prit sa princesse dans ses bras en lui caressant ses cheveux afin de la rassurer sur ses craintes. Il me passa ensuite le relais. La petite à présent dans mes bras et mon front collé contre le sien, je lui parlai doucement, d'une voix calme:

- "Ma puce, tu n'as pas besoin de t'inquiéter. Je t'aimerai toujours autant et je n'ai pas l'intention de m'en aller encore une fois. Je resterais toujours avec toi et papa maintenant, je te le promets."

Pendant que nous discutions, Kaen était parti installer sa pancarte. J'embrassais l'enfant sur sa joue avant de la poser à terre. A ce moment, elle alla directement rejoindre son père qui l'invita à inaugurer son nouveau terrain de jeu. J'étais conviée également. Mais je lui faisais confiance. Il n'allais sûrement faire des choses stupides avec elle ou lui demander l'impossible. Cependant, je me joignis à eux. Autant profiter de nos derniers moments à trois, puisque bientôt nous serons un de plus. Le brun lui apprit alors les bases avec toute la patience dont doit faire preuve un futur professeur. Sophia était douée. Après tout, elle n'avait pas les gênes de n'importe qui dans les veines. Manipulatrice de glace et manieuse d'épée. Elle ferait mal à ses ennemis quand elle serait plus grande.

Plusieurs jours se succédèrent en se ressemblant tous. Le quotidien s'était bien installé pour la petite famille. Chaque jour, je me dévouais pour aller conduire Sophia à l'école tandis que Kaen allait la rechercher le soir puisque Monsieur avait un mal fou à sortir du lit. Durant la journée, lui comme moi vaquions à nos occupations. Le brun passait la plus grande partie de son temps dans son dojo ou bien à me donner un coup de pouce dans les tâches ménagères. Tâches durant lesquelles il ne manquait pas de me taquiner. Mais toujours gentiment. Notre princesse, une fois rentrée à la maison, allait soit s'amuser avec son père à la "bagarre" pour apprendre à manier l'épée, soit avec moi pour apprendre à apprivoiser ses pouvoirs. Un matin, nous avions dit à Sophia qu'elle pourrait passer la nuit chez son oncle Kyu. La bonne nouvelle sembla lui faire très plaisir puisqu'elle nous sauta littéralement au cou. On sait bien qu'elle l'adorait mais quand même. La petite passa sa journée à l'école comme d'habitude. Sauf qu'au lieu de rentrer à la maison après la classe, elle irait chez son oncle avec Shun, le petit garçon de Seira. Ce n'était pas la première fois que nous laissions les deux enfants rentrer seuls ensemble de l'école. Après tout, Kyu n'habitait pas trop loin de l'école et tous les deux avaient appris à se défendre. Et pis, malgré leur jeune âge, ils étaient matures. Enfin, la plus vieille surtout. Du coup, nous, parents, on ne s'inquiétait pas. Bien que cette fois, nous aurions du être un peu plus vigilant. Au alentour de vingt heures, alors que Kaen et moi étions tranquillement installés dans le canapé en train de discuter du futur bébé et de profiter du calme de la maison, quelqu'un tambourinait à la porte. Le bruit nous fit sursauter. Nous qui espérions être tranquille juste pour cette soirée! Et bah non, la malchance nous avait rattrapé ! C'est l'homme de la maison qui se leva pour aller voir ce qui en retourner.

- "Kaen, tu n'aurais pas vu...." un silence s'installa pendant quelques secondes avant que Seira ne poursuive : "Ren par hasard ? Il n'est pas encore rentré cet idiot !"  
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeLun 26 Jan - 15:32

Le quotidien fut la seul chose que la famille pu enfin apprécier pendant quelque temps. Sophia apprend l'art de l'épée avec son père et l'art de ses pouvoirs d'élémentaire avec ça mère, comme des devoirs d'école après tout. C'est alors que les deux parents discute de leur futur enfant qu'arrive que quelqu'un toque à la porte, Kaen va voir qui pouvait bien venir à une tel heure, il s'agit de Seira elle demande quelque chose avec une hésitation puis demande finalement ou était son imbécile de petit copain Ren. Aucune idée, peut-etre il va venir ici pour raccompagner ... Kaen bloqua à son tour sans trouver qui pourrait être raccompagner puis finalement il invita Seira à entrer pour boire un coup et discuté un peu vu que Kei et Seira s'entendent à merveille depuis un certain temps.

- Kei, tu allers cherche une bouteille d'eau je vais chercher les verres.

Après avoir pris le temps de boire tranquille à trois Kei se souvenez qu'elle devait faire une course assez rapide pour le repas de ce soir, elle embrassa rapidement Kaen avant de sortir. Maintenant seul avec Seira le duo ne savent pas trop sur quoi parler mais la demoiselle elementaire de feu semblait avoir un comportement etrange.

- Dit moi Kaen ta pas l'impression d'avoir oublier quelque chose d'important ?

Kaen n'avait pas eu le temps de répondre que le comportement bizarre de Seira continua d'évoluer, on pouvait voir sur sa peau des perles de sueur glisser le long du corps, celle si prenez la route vers la poitrine, elle se mit à califourchon sur le brun, mit ses main sur son visage en rapprochant ses lèvres des siennes. Kaen ne bougeait pas d'un pouce, il avait de multiple flash pendant la scène, il pouvait voir un autre visage de femme, celle qu'il l'avait maltraité, abusé et j'en passe. Qu'elle période c'était déjà ? Quand Kei était elle aussi abuser d'un noble non ? La demoiselle sur le brun avait commencer à l'embrasser, le corps de Seira s'enflamme presque littéralement qu'elle retira son haut laissant son soutien gorge comme seul habit. Kaen ne comprenez pas la situation, son deuxieme lui semblait prendre le controle celui née de ce pouvoir de feu, alors que Seira le mord au cou jusqu'au sang le brun s'embrassa alors à son tour par ce plaisir qui ne pouvait pas contenir, surement leur pouvoir commun qu'avait fait cela.
Mais des flash douloureux vienne alors et Kaen met ses deux mains sur les épaules de Seira pour la repousser physiquement, dans cette position on pourrait croire qu'il allait passer à l'acte et il semblerait la poisse soit bien présente Kei semblait avoir oublier quelque chose et vu la scène, seira sorti son comportement étrange et en voyant Kei elle chercha les mot pour lui faire comprendre qu'elle controler rien à ce moment la. Kaen essaya lui expliqué aussi mais je ne pense pas que Kei allait prendre sa à la legere
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeMar 27 Jan - 20:29

Notre quotidien avait enfin décidé de suivre le courant du fleuve tranquille. Sophia passait ses journées à l'école pendant que Kaen et moi vaquions chacun à nos occupations lorsque celles ci n'étaient pas communes. Lorsque la petite revenait à la maison, soit elle s'entrainait avec son père adoré au maniement d'armes, soit avec moi pour améliorer le contrôle de ses capacités. Nous étions heureux et pour une fois, la malchance semblait s'être attachée à quelqu'un d'autre que nous. Et comme preuve de notre tranquillité, nous laissions de temps en temps Sophia et Shun rentrer tout seuls. Comme des grands. Parfois, le petit garçon de Seira et Ren venait jouer et dormir à la maison et inversement. La petite fille allait chez eux et surtout chez son "tonton" Kyu. C'est d'ailleurs ce que nous lui avions promis aujourd'hui. A la sortie de l'école, les deux enfants iraient directement chez le démon renard pour s'amuser et passer la nuit. C'était aussi l'occasion pour nous de nous reposer un peu. Mais aussi de discuter du futur petit bout qui pointerait le bout de son nez bien assez vite. Kaen était installée dans le canapé, où j'étais assise à ses côtés. Nous discutions paisiblement à ce sujet. Est ce que ça serait une fille ou un garçon ? Comment pourrions nous l'appeler ? Bien que le brun n'est pas son mot à dire puisqu'il avait unilatéralement choisi pour la première de la lignée. Est qu'il ou elle aurait les yeux ou les cheveux de son père ou de sa mère ? C'était des questions banales mais dont nous n'avions jamais eu l'occasion d'en parler avant la naissance de Sophia. Tout s'était passé tellement vite à ce moment là.

Notre paisible soirée fut néanmoins interrompue par le choc d'un poing contre le bois de la porte. Qui est ce que ça pouvait être à cette heure ? J'échangeai un regard avec Kaen avant qu'il ne se lève pour aller jeter un coup d'oeil. Même sans avoir de qui il s'agissait, je reconnus la voix. C'était Seira. La maman de Shun. Qu'est ce qu'elle faisait là ? Ne devaient ils pas être chez eux, les ... ? Qu'est-ce qui devait être chez elle ? Ren. Certainement, puisque c'était lui qu'elle cherchait. Aimablement, le brun invita notre amie à s'installer pour boire un verre. J'aurai fait exactement la même chose. Je m'entendais assez bien avec l'élémentaire de feu, malgré que nos élément soit à l'exact opposé l'un de l'autre. Lorsqu'elle s'assit, je me levai pour aller chercher de la boisson, pendant que l'homme de la maison se dévouait pour prendre trois verres propres à la cuisine. Ceci fait, nous bûmes tout les trois tout en discutant. Jusqu'à ce que je me souvienne qu'il me manquait un ou deux ingrédients pour préparer le plat préféré du brun. Après tout nous n'étions pas souvent juste tout les deux avec .... Qu'est-ce que je racontais moi ? Nous étions toujours qu'à deux. Certes nous serions trois bientôt mais ce n'était pas encore pour tout de suite. J'embrassais du bout des lèvres mon homme avant de m'éclipser pour enfiler une veste et sortir de la maison.

Pour notre soirée en amoureux, j'avais envie de faire plaisir à Kaen. Lui préparer son plat préféré. Même si il était un peu tard pour se souvenir de ça. Le temps de faire les courses et de cuisiner, il serait presque l'heure d'aller se coucher. Mais ne disait on pas "mieux vaut tard que jamais" ? Et pis, peut être que nous ne dormirions pas beaucoup cette nuit. Je m'étais dirigée d'un pas rapide vers le magasin du quartier que je savais encore ouvert à cette heure tardive. En passant d'un rayon à l'autre je prenais ce qui était nécessaire à notre repas de ce soir. Des oeufs, quelques fruits et légumes. J'eus comme un blocage lorsque mes yeux se posèrent sur une boîte de biscuit. Le brun et moi n'étions pas fan de ce genre de chose pourtant j'avais l'impression d'avoir pris l'habitude d'en acheter régulièrement pour je ne savais quelle raison. C'était vraiment une étrange sensation. Par réflexe j'en pris tout de même un paquet. Juste au cas où. Je payais à la caisse une fois mes emplettes terminées avant de refaire le chemin jusqu'à la maison dans le sens inverse, les bras chargés de produit frais. J'avais hâte de faire plaisir à mon homme en lui montrant mes nouveaux talents culinaires. C'est donc d'un pas léger que je rentrais à la maison. Sauf que, le sourire que j'avais sur le visage et ma bonne volonté ne durèrent pas longtemps. J'avais à peine fermé la porte derrière fois que le spectacle qui s'offrait sous mes yeux me déplaisait fortement. Seira était en train d'embrasser MON homme en étant assise à califourchon sur lui, le tout uniquement vêtu de son soutien gorge. C'était une blague ou quoi ?! Il se fichait vraiment de moi là ! Je venais de lui dire que j'attendais son enfant et il tombait dans les bras de la première élémentaire de feu qui lui tombait sous la main ! Et en plus il y prenait son pied !!  J'aurais du m'en douter. Comment avais je pu être aussi naïve ? On dit bien "qui se ressemble s'assemble" non ?! Surtout que quelque chose du genre c'était déjà déroulé par le passé ! N'avait il pas déjà succombé au charme d'une noble -même si c'était pour me protéger- ? N'avait il pas déjà été voir ailleurs en disant que je ne valais qu'un 5/10 ? J'avais vraiment été trop naïve !

Les deux amants finirent par remarquer ma présence. Peut être parce que sous la colère je rafraichissais l'air ambiant sans même m'en rendre compte ? Ou alors parce que mon regard noir avait croisé celui brûlant de Seira lorsqu'ils avaient tenté un changement de position ? En tout cas, ça avait eu l'effet escompté puisque l'élémentaire de feu s'écarta vivement du brun. Elle tentait de plaider sa cause en disant qu'elle n'avait rien contrôler. Kaen était de son côté en plus. Ils me prenaient vraiment pour une idiote là... Comme si j'allais croire quelque chose d'aussi peu probable ! Ils étaient attirés l'un par l'autre et pis c'est tout ! Ce n'était pas la peine de me faire un dessin, j'avais très bien compris ! Les poings serrés et la tête baissée, je leur dis d'une voix légèrement tremblante:

- "Dégagez. Dégagez je vous dis !!"

J'attrapai les aliments que je venais tout juste de ramener pour leur balancer sans ménagement. Qu'ils aillent donc s'amuser ailleurs que dans cette maison ! Il n'était pas question qu'elle voit ça ! Elle ? Qui ça elle ? Seira s'exécuta sans demander son reste après s'être rhabillée. Kaen, lui, s'était approché pour tenter de me "consoler" en tentant de plaider sa cause. Mais je le rembarrais froidement en le menaçant du regard, avec des pics de glace ou en lui disant de disparaitre de ma vue. Je n'avais pu envie de voir sa tête. Ni même de porter son enfant. Alors que j'en étais heureuse quelques heures auparavant. Il suffisait d'un rien pour tout gâcher.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Sophia avait retrouvé son camarade Shun lorsqu'il arriva à l'école. La plus âgée était un peu comme une grande soeur pour le plus jeune. C'était normal puisqu'ils passaient beaucoup de temps ensemble. Que ce soit à l'école ou à la maison. Comme d'habitude leur journée s'était bien passée. La demoiselle était bonne élève bien qu'elle avait son petit tempérament. Le garçon, lui, travaillait tout aussi bien mais il était beaucoup plus discret. Du coup, il était facilement taquiné par ses camarades. C'était là qu'intervenait grande soeur Sophia pour remettre à leur place les vilains garnements. Sauf que tout ne se passa pas comme chaque jour. Un de leur compagnon de classe, dont les parents n'avaient pas du lui apprendre à ne pas accepter de bonbon de parfait inconnu, leur offrit une friandise qu'ils ne purent pas refuser. Malheureusement, à l'heure de rentrer, les deux petits s'étaient endormis sur leur table. Et c'est là que le drame arriva. Lorsqu'ils rouvrent les yeux, les enfants n'étaient plus à l'école. Ils n'étaient pas non plus dans un lieu familier. Bien au contraire. Ils se trouvaient dans une pièce très faiblement éclairée. Mais ils étaient à deux. Sophia put ainsi rassurer le plus jeune qui commençait à paniquer.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 1 Fév - 2:24

Ce fut difficile de comprendre les événements depuis que Seira rempli de pulsion sexuelle s'était lancer sur le brun et celui-ci n'avait pas essayer de ce défendre. La nature de ses pouvoir lui avait dictée ses mouvements, le pire fut que Kei avait tout vu et dans un élan de rage elle lanca les objets qu'elle venait d'acheter pour s'enfuir dans la chambre, naturellement Seira pris le temps de remettre quelque chose sur le dos pour prendre la porte.
La mère fut tellement en colère que son simple regard pouvait tuer, sans oublier ce pic de glace qu'elle créa une fois Kaen trop près d'elle. Sans réfléchir une seule seconde il pris le bout du pic pour le mettre sur son coeur. Il pris la parole calment.

- Kei, si tu pense que je mens enfonce ce pic directement dans mon coeur. Seira m'a bondit dessus, mais j'avoue n'avoir pas réagit car mon pouvoir avait pris le controle, tu sais bien que ce pouvoir est instable.

Kaen fixe le bras de Kei ou la cicatrice bien que peu visible reste clairement visible pour celui qui la fait et celle qui la porte. Une fois que Kei s'était calmer le brun s'approcha doucement pour embrasser délicatement ses lèvres en lui disant que la seul femme qui mérite ce genre d'affection c'est elle et personne d'autre. Bizarrement ce doux acte d'affection fit du bien mentalement, comme si quelque souvenir était revenu. Petit à petit le couple s'aventure dans les petits jeu coquin laissant leur corps se dévêtir et s'allonger sur le lit. Au début leur sous vêtement laisse encore un peu de pudeur à la scène. Le brun commençait à caresser chaque fibre du corps de Kei, l'embrassant et mordant délicatement dans son coup pour crée plusieurs frisson. Malgré que ce soit des moments pas très net, ceci était surement la plus gratifiante qu'il avait pu faire, d'ailleurs les fragement souvenir commence à crée une image encore flou. Cherchant sans le savoir à découvrir cette imagine le couple parti dans le sérieux cette fois-ci. Petit à petit après que l'un autant que l'autre avait préparer l'appareil de reproduction de l'autre le couple débuta alors la pratique. La première entrer fut comme un flash, voyant une petite fille, puis le second coup fut un autre souvenir, au point que le temps était devenu complètement difforme, quelque seconde de sexe par exemple semblait des heures et des heures pour eux coincé dans ses souvenirs.

- Kei, ses images, tu les vois aussi ?

Ne souhaitent pas perdre les images de cette personne importante le brun continua plus doucement naturellement les souvenir commençait à disparaitre petit à petit. C'était de la torture psycologique actuellement pour les deux amoureux.

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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeSam 7 Fév - 20:20

Moi qui avait espéré passer une soirée tranquille en amoureux, c'était sans compter notre malchance plus que légendaire maintenant. Seira s'était invité chez nous pour chercher son compagnon, qui n'était naturellement pas là. Je m'étais éclipsé pour aller faire quelques courses dans le but de faire un bon repas à mon homme. Sauf que ma bonne humeur s'envola bien rapidement. A mon retour, l'élémentaire de feu avait pris d'assaut les lèvres de Kaen comme j'aurai pu le faire moi même. Et les deux semblèrent y prendre beaucoup de plaisir ! Mes émotions se mélangèrent. J'oscillais entre colère, déception et la tristesse. Comment pouvait il en embrasser une autre en savourant le moment ? N'étais je pas celle qu'il aimait ? La mère de son futur enfant ? Oui j'avais un coeur de glace mais cela le dérangeait il vraiment ? Préférait il vraiment la chaleur d'un corps comme celui de Seira ? Pourquoi il ne m'en parlait pas dans ce cas ? Non pas que je le laisserai alors aller dans les bras d'une autre mais je ferais des efforts ! Mais là non ! Il faisait ça dans mon dos ! J'avais attraper tout les aliments que j'avais ramené pour leur balancer à la figure. Mon action eut l'effet de les séparer tout de suite. Les deux amants tentèrent de plaider leur cause, sans succès. Évidemment. Je n'allais pas les croire aussi facilement ! Je leur demanda en haussant le ton et en les menaçant du regard de partir d'ici. La jeune femme s'exécuta après avoir ré-enfilé son haut tandis que le brun tentait de me raisonner. Peine perdue ! Je lui dis une dernière fois de déguerpir de ma vue avant de m'enfermer dans la chambre.

Je n'allais pas lui pardonner si facilement ! Si je lui pardonnais un jour d'ailleurs. Lui qui m'avait déjà fait le tour en embrassant d'autre femmes sous mes yeux et en leur attribuant une note ! Comment est ce que je pouvais encore être avec un homme qui allait aussi facilement voir ailleurs ? Peut être parce qu'il s'agissait du père de mes enfants ? Mes ? Le premier était seulement en route maintenant. Alors pourquoi l'utilisation du pluriel me semblait si familière ? J'avais l'horrible impression d'oublier quelque chose d'important. Pendant mon trouble, le brun en profita pour me rejoindre. Mais je ne le laissais pas approcher à plus d'un mètre. Lorsqu'il fit un pas de plus, ma colère prit le dessus et un pic de glace se matérialisa au bout de mes doigts. Je lui répétais encore de disparaitre. Que je n'avais plus envie de voir sa tête. Et pourtant... Quand il saisit le bout de mon arme improvisée pour la pointer sur son coeur et qu'il dit les mots suivants, je fus prise d'un doute:

"Kei, si tu penses que je mens, enfonces ce pic directement dans mon coeur. Seira m'a bondit dessus, mais j'avoue n'avoir pas réagi car mon pouvoir avait pris le contrôle, tu sais bien que ce pouvoir est instable."

Je n'avais pas envie de le blesser, même si je pensais qu'il mentait. C'était tellement facile de rejeter la faute sur son pouvoir. N'avait il pas appris à le maîtriser ? Qu'il perde le contrôle lorsqu'il était en colère je comprenais mais là il avait succombé au avance d'une femme ! Femme qui n'était autre que notre amie ! Je ne pouvais pas laisser passer ça aussi facilement ! Je lui disais de se taire. Que je n'avais plus envie de l'entendre. Pourtant il continuait à insister pour tenter de me convaincre. Il appuyait un peu plus la pointe du pic de glace contre son coeur. Plus il ouvrait la bouche et plus ma volonté s'amoindrissait. Ma colère s'évanouissait et je n'avais qu'une envie. Qu'il me prenne dans ses bras en m'embrassant pour me prouver tout ses dires. L'arme de glace finit par fondre pour le laisser s'approcher. Lorsque le brun fut à ma portée, je posais ma tête contre son cou en serrant son t-shirt. Je sentais quelques larmes me monter aux yeux mais il n'était pas question de lui montrer. J'avais déjà l'air assez nulle comme ça. Le voir en embrasser une autre sous mes yeux et lui pardonner juste après quelques mots doux... Je devais vraiment être désespérée.

- "J'te déteste Kaen.."

J'avais murmuré ces mots suffisamment fort pour qu'il puisse l'entendre. Je ne savais même plus si je le pensais ou non... Je serrais un peu plus fort le morceau de tissus que j'avais dans les mains enfouissant un peu plus ma tête dans son cou. Je sentais son odeur. Celle que je connaissais par coeur. Que je reconnaitrais entre mille. Néanmoins, je n'en profita pas longtemps. Le brun avait forcé nos regards à se croiser en me relevant la tête d'une main sous le menton. Je fus happé par ses yeux écarlates. Comment pourrais je lui résister ? C'était impossible. Surtout après m'avoir dit que j'étais la seule femme qui méritait son affection. Après ces mots, ses lèvres s'approchèrent dangereusement des miennes et je ne pus pas me dérober. Même avec un mouvement de recul, sa main aurait attrapé mon poignet pour me garder contre lui. Bizarrement, ce baiser me fit du bien. Vraiment. J'avais l'impression d'être moins dans le brouillard, et même de retrouver une partie d'une chose inconnue que j'avais perdu. Voulant garder cette sensation et peut être aller plus loin, lentement, nos vêtements tombèrent un à un dans un élan tendresse et d'amour. Nos doigts, devenus experts avec le temps, caressaient la peau nue de l'être aimé. La bouche de Kaen s'attaquait vigoureusement à mon cou en le mordant pour mieux l'embrasser ensuite, pendant que mes mains parcouraient doucement son torse ou son dos musclé.

Les minutes passèrent durant lesquelles les zones les plus sensibles étaient stimulées, et sans vraiment comprendre pourquoi ni comment des souvenirs profondément enfouis semblèrent refaire très lentement surface. Un ventre bien rond d'abord. Puis d'horribles nausées. Les images qui m'apparaissaient restaient flous. Beaucoup trop pour réellement comprendre de quoi il en retournait. Au premier coup de rein de Kaen et au premier soupir, la représentation d'une petite fille se fit violence dans mon esprit. Et dans celui du brun également puisqu'il me posa clairement la question. Plus nous avancions dans notre ébat amoureux et plus les images se précisaient. Une enfant. Des cheveux blancs. Des yeux écarlates. Des pleurs. Des cris. Des rires. Et des sourires. Lorsque les détails se firent plus précis, le bambin avait vraiment un air de ressemblance avec Kaen ou moi. Ce serait notre fille ? C'était quoi son nom déjà ? Pourquoi elle n'était pas là ? Pourquoi on ne se souvenait pas d'elle ? Avait elle seulement existé ? Ou bien était ce le fruit de notre imagination ? Ou bien une simple projection de nos craintes concernant le futur bébé ? Pourtant nous n'avions absorbé ni alcool ni autres substances peu recommandables... J'essayais de chasser ces mauvaises pensées, illusions, souvenirs ou je savais pas quoi d'autre d'autres en pensant au moment présent mais sans succès. A chaque mouvement, le visage de la gamine revenait à la charge, plus important qu'avant. Qui était elle ? Pourquoi venir me, non, plutôt nous hanter maintenant ? J'eus la réponse à mes questions muettes lorsque, dans un cri de plaisir commun, nous nous atteignîmes le paroxysme de l'acte d'amour.

Sophia. Sophia. Sophia. Ce prénom se répétait inlassablement dans mon esprit. La petite fille aux cheveux blancs. Mes yeux dorés croisèrent ceux de son père qui se trouvait encore au dessus de moi. Enfant à la chevelure de neige et au regard aussi rouge que le sang qui coulait dans ses veines. Sophia. Notre fille. Notre princesse à Kaen et à moi. Nous l'avions... Oublié ? Comment ?! Cela m'était déjà arrivée une fois, oui, mais seulement suite à des évènements fâcheux. Là il n'y avait rien eu de ce genre ! Et lui, en père exemplaire qu'il était, n'aurait jamais pu oublier la prunelle de ses yeux ! Sans même m'en rendre compte, des larmes roulèrent sur mes joues encore rougies par ce que nous venions de faire. Moi, qui m'était jurée de ne plus jamais omettre ce genre de chose, que ça n'arriverait plus jamais, j'avais récidivé. J'étais vraiment une horrible maman. La pire qui soit. Ne pas se souvenir de son enfant, non pas une mais deux fois ! Sans oublier que je l'avais déjà abandonné par caprice mais surtout par faiblesse... J'avais tellement honte ! Assez violemment, je repoussai le brun en grimaçant un peu puisque nous étions encore "connectés". En me levant, j'avais tiré sur la couverture pour couvrir partiellement ma nudité.

- "Sophia, Kaen ! On a oublié Sophia !! Où est ce qu'elle est ?!"

Je ne lui laissais même pas le temps de répondre que je parcourais déjà une à une toute les pièces de la maison à sa recherche, uniquement vêtue du drap du lit. Pièce après pièce je fouillais dans les armoires, tiroirs et dans chaque recoin pour la trouver. Sans succès. Nulle part. La petite n'était pas à la maison. C'est avec la mine peinée que je revins bredouille dans la chambre. La tromperie du papa avec l'élémentaire de feu n'avait plus aucune importance. En pensant à Seira, un flash me revint. L'enfant ne devait elle pas passer la nuit chez elle avec son fils ? A cette idée, je fus soulagée. Mais mon soulagement ne dura pas. La jeune femme ne s'était elle pas pointée chez nous toute paniquée avant de dire, après un moment de réflexion, qu'elle cherchait son homme ? N'avait elle pas oublié son fils ? Comme nous avec notre fille. Je ne pouvais pas tenir en place avec l'idée que la petite n'était pas en sécurité. J'avais déjà saisi un soutien gorge et une culotte que j'enfilai à la va vite sans faire attention à Kaen. Je fis la même chose après avoir trouver un t-shirt et un pantalon. J'étais déjà sur le pas de la porte de la chambre lorsque je fus prise d'une sorte de vertige. Ma vue se brouilla. L'environnement qui m'entourait se mit à tourner. Ma main droite se posa sur le mur pour me soutenir et ne pas perdre l'équilibre.  
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeVen 13 Fév - 20:52

Le couple avait su passer un court moment très affectueux malgré l'incident précédent, faut croire que leur esprit était bien trop embrumer pour comprendre quoi ce soit. Au fils du temps de leur relation au lit le couple retrouve quelque fragment de mémoire, une petite fille qui joue, mais avec qui ? Petit à petit l'image devient de plus en plus claire, au début le brun voit Kei s'amuser avec l'enfant en question, petit l'image revient doucement jusqu’à qu'il voit clairement son propre visage à coter de celui de l'enfant, son nom lui était revenu subitement sans prévenir. Le nom Sophia était le seul mot de ses penser actuelle. Ce fut la même chose pour Kei, ce nom lui était revenu petit à petit.

- "Sophia, Kaen ! On a oublié Sophia !! Où est ce qu'elle est ?!"

Le duo se rhabille, fini de faire les coquins dans le lit, c'était l'heure de reprendre du service qu'est que Sophia avait eu pour qu'on l'oublie comme ça, si naturellement, maintenant qu'il pense à tout ça le comportement de Seira ce justifie aussi, elle était perdu, son enfant avait disparu, elle le savait au plus profond d'elle mais ce chagrin avait malheureusement croiser le mauvais homme, le petit problème fut Kaen, maintenant qu'il était conscient des fait il était dans une colère noir, même Kei ne n'allait pas comme ça depuis très longtemps, la dernière fois remonte à une période bien sombre de leur vie après tout. Qui avait bien pu faire une chose pareil ? Étrangement quelqu'un dehors semble vouloir qu'on le remarque. Un homme étrange vêtu d'un masque pour dissimuler son visage et des vêtements assez chic accompagne d'une petite fille à visage découvert et armer de deux katana, le même style que celui du brun, drôle de hasard non ?

( Lien des personnages : http://en.tsundora.com/image/2014/09/black_bullet-167.jpg )

Le brun avait bien compris que les responsables s'étaient eu, leur manière de les regarder de haut fit perdre la patience du brun sur une posibilité de dialogue. Il créa très rapidement une lance de feu grossière pour la lancer sur les deux personnages, la vitesse de la lance était très important au point qu'on était vu le feu laisser une trainer du départ à l'arriver de l'impacte, malheureusement aucun dégat subi de l'autre côter, comme si elle n'avait eu aucun effet sur eux. Kaen toujours dans une colère noir décide alors d'allers directement au corps à corps, mais le temps de faire un battement de paupière l'homme mystérieux était déjà devant eux, il avait seulement lever la main que la pression avait augmenter au point de ne plus pouvoir faire un mouvement sous peine de s'écrouler face contre terre. La petite fille qui l'accompagne n'avait pas bouger et observe la situation, quelque chose cloche avec cette fille, elle n'est pas humaine, loin de la. On dira plutôt une elementaire, sauf que son regard ne dégage qu'une envie de meurtre, c'est très effrayant pour un enfant de son âge, et si c'était leur but ? Avoir de jeune elementaire pour faire d'eux des monstres, des vrai. Rien que l'idée avait suffit au brun à faire un ou deux pas vers l'homme qui les empeche de ce mouvoir correctement. Celui-ci avait réppliqué sans attendre que le brun ce rapproche de lui. Un coup pied envoye donc Kaen dans le décor, on avait pu entendre quelque chose craquer sur le coup de pied de cette homme, Kaen était à moitié en train de perdre conscience, il pouvait juste voir la scène sous ses yeux. L'homme avec un masque ce rapproche de Kei, chacun de ses pas augmente la pression, il devait avoir des penchant sadique pour s'amuser à ce petit jeu. Il mit sa main sur la joue de Kei laissant son gant blanc lui rechauffer son visage, son pouce avait atteint les lèvres pour glisser dessus, son regard était de loin rassurant.

- Ta fille te ressemble tellement j'espère qu'elle sera aussi belle que toi plus tard, et aussi doué comme outil que tu peut l'être.

A peine la phrase terminer il fit le même coup à Kei sauf que cette fois-ci ce fut un coup poing, elle fini sa course dans le décor et sur le brun qui reprend un coup au passage. L'homme repars l'air de rien en ricanant très fort et laissant un petit bout de papier au pied du couple. Une invitation à un jeu, la récompense était écrit en gros caractère on pouvait voir ''Sophia''. Ce message voulait tout dire. Pendant ce temps la Rei arrive sur les lieux en courant, disant que Seira avait disparu dans la nature. Avait-t-elle croiser cette homme et n'avait pas attendu son homme pour poursuivre les méchants ou tout simplement elle n'osait pas regarder l'homme qu'elle aime et qu'elle avait tromper . Allers savoir. Le couple essaye temps bien que mal à ce relever.

- Kei, ça va ?
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeMar 17 Fév - 19:58

Malgré les mauvais moments de la journée, nous avions quand même réussi à nous retrouver. Un instant de tendresse. Juste pour nous deux. Mais nous sentions qu'il nous manquer un petit quelque sans que nous ne sachions ce dont il s'agissait vraiment. Durant notre acte d'amour que le brun appréciait tant, des images floues apparaissaient dans nos esprits respectifs. Plus nous allions loin dans nos ébats et plus la représentation devenait nette. Allez savoir si c'était par curiosité ou si c'était par envie que nous continuions. Ce n'est vraiment qu'à la toute fin que la mémoire nous revint. Sophia. Nous avions oublié notre fille unique ! Nous étions des parents indignes à oublier notre enfant comme ça... Surtout moi. Cela faisait quand même la deuxième fois que cela se produisait ! J'avais honte et en même temps je bouillais de rage contre moi-même. Contre mon impuissance et incompétence.. Lorsque tout le brouillard qui nous enveloppait s'évapora, je ne perdis pas de temps. Presque nue comme un ver, je sortis du lit précipitamment pour fouiller chaque pièce de la maison. Sophia devait bien être ici non ?! Kaen s'était levé aussi. Sauf qu'il pensa à se rhabiller avant. Malheureusement, la petite n'était nulle part... Ni dans le salon, ni dans la salle de bain, ni dans sa chambre et encore moins dans le dojo... Où était elle bon sang ?! Qu'est ce qui s'était passé pour que nous l'oublions ? Je ne comprenais vraiment pas. On ne zappe pas de sa mémoire sa propre fille sans raison quand même ! C'est en repensant à l'incident avec Seira que je me rappelait que l'enfant devait passer la nuit chez eux. Cette idée me rassura. Mais seulement l'espace de quelques secondes. L'élémentaire de feu n'aurait pas débarqué complètement paniquée si il n'y avait aucun problème....

Plus le temps passait et plus je m'inquiétais. Je le sentais vraiment mal ce coup ci. Un mauvais pressentiment me serrait l'estomac à m'en donner mal au ventre. Sophia n'avait pas à subir ne serais ce qu'un dixième de ce que nous avions vécu ! Elle n'était qu'une enfant ! Et le gamin de Seira aussi ! Toute penaude je retournai dans la chambre. J'avais envie que Kaen me prenne dans ses bras et me rassure. Lui aussi devait être aussi énervé et inquiet que moi. Malheureusement, lorsque j'entrai dans la pièce, le brun n'était pas seul. Deux personnes qui m'étaient inconnues étaient là. Un homme, grand et à la ligne élancée. Son visage était caché par un masque blanc, ne laissant apparaitre que l'éclat de ses yeux écarlates à vous glacer le sang - même si mon sang l'était déjà -. Il portait un costume rouge, chic et il avait une certaine classe. Ses mains étaient couvertes d'une paire de gant ivoire. La seconde personne était une petite fille. De l'âge à Sophia environ. Elle semblait cependant beaucoup plus mature, dans le sens où elle avait du voir des choses qui n'étaient pas de son âge. Elle avait à la main deux épées. Dans un sens, elle ressemblait à notre fille.. Ses yeux étaient aussi rouges que les siens mais ses cheveux tiraient vers le bleu. Ça sentait vraiment pas bon cette histoire. Les enfants qui disparaissaient sans laisser de trace, nos souvenirs avec eux effacés et maintenant ces deux énergumènes qui débarquent.  Mon mauvais pressentiment se précisait de plus en plus. Et ce n'était pas fait pour me rassurer. Bien au contraire. Sans crier garde, l'inconnu masculin leva sa main droite et mon corps se fit beaucoup plus lourd. Mes pieds s'étaient littéralement ancrés dans le sol. Je sentais que si je faisais un seul pas de plus, j'allais m'écrouler ou me briser. Kaen tenta sa chance. Il fit deux pas avant de se prendre un violent coup de pied dans l'abdomen qui l'envoya dans le décor.

- "Kaen !"

Mes yeux avaient suivi sa trajectoire avant de se reporter sur l'homme qui se rapprochait dangereusement de moi. Je fus capable de faire un pas en arrière avant que la pression qu'il exerçait n'augmente. J'avais une horrible sensation de déjà vu. Et ce n'était pas quelque chose de très sympathique à revivre. Bien au contraire.. Les mauvais souvenirs, toujours aussi précis, affluaient dans mon esprit. Un bouffon vert qui nous pourchassait. Notre adorable chaton noir écrasé contre un mur avec les os brisés. Un Kaen, fou de rage, qui s'était élancé sur l'ennemi pour se retrouver à terre la seconde suivante. Moi qui m'était fait battre à plate couture aussi. S'en était suivi l'esclavagisme, le mensonge, le chantage, la tromperie et les ruées de coups. C'était des choses que j'avais envie d'oublier. Que je ne voulais plus jamais avoir à revivre. Et pourtant.. J'avais l'impression que mon souhait ne deviendrait pas une réalité. J'étais incapable de faire un pas à cause de la pression qu'il exerçait de un, mais aussi à cause des images qui se reflétaient dans ses yeux. Je sentais mes forces m'abandonner. Chacun de mes membres s'étaient mis à trembler. Par peur ? Par colère à cause de mon impuissance ? Ou simplement à cause de la tension de mes muscles ? Je tressaillis lorsque je sentis la main de ce type glisser sur ma joue. J'aurai aimé me reculer, le frapper, me défendre quoi ! Mais j'en fus incapable... Tout en parlant, son pouce atteint mes lèvres:

"Ta fille te ressemble tellement. J'espère qu'elle sera aussi belle que toi plus tard, et aussi douée comme outil que tu peux l'être."

Comment pouvait il connaitre Sophia ? Nous ne l'avions jamais vu roder autour d'elle, ni même senti sa présence autour de nous. Était ce à cause de lui ce qui se passait aujourd'hui ?! Mais qu'est ce qu'on avait fait pour avoir si peu de chance dans notre vie ?! Et c'était quoi cette histoire d'outil ? Je n'ai jamais été utilisé par n'importe qui ! Être élémentaire était justement la définition d'être libre ! Aucune règle et le monde à notre disposition. J'allais lui montrer moi ce que pouvait faire un "outil" comme moi. Par pur réflexe, ou bien par instinct maternel, une épaisse couche de glace vint recouvrir la totalité de mon ventre avant d'agir. Il n'était pas question de perdre encore un enfant à cause d'un taré ! Son pouce était toujours sur mes lèvres mais plus pour très longtemps. J'ouvris la bouche comme pour dire quelque chose pour mieux croquer son doigt qui n'avait rien à faire là. Je le mordis violemment. Il le sentit passer puisqu'il ne me laissa pas faire bien longtemps. Il m'envoya valser comme il avait pu le faire avec Kaen juste avant, en me portant un coup à l'estomac. J'étais bien contente d'avoir eu le réflexe d'avoir protéger mon ventre. Même si j'avais bien perçu la glace se briser en mille morceaux lors de l'impact. Je fus projetée contre le mur et le brun amortit par chute. Ou plutôt, j'avais atterri sur lui.

Les inconnus s'en allèrent comme ils étaient venus. L'homme, en ricanant très fort et en jetant un papier à nos pieds. Ce qui était marqué, couplé de son regard et de son rire me firent frisonner. Sophia. La petite devenait la récompense d'un jeu où elle risquerait certainement sa vie... Pourquoi fallait il que ça tombe sur nous ? Et pis ce type là... Objectivement, même en nous mettant à deux sur lui, nous aurions aucune chance de le vaincre... Nous n'avions déjà rien pu faire contre le bouffon vert à l'époque et malgré nos progrès, nous ne pourrions rien faire maintenant non plus. Il était d'un tout autre niveau ! Et la gamine qui l'accompagnait ne devait pas faire dans la dentelle non plus... Rien que de penser à ce qui pourrait nous arriver si on retombait nez à nez devant eux me faisait frisonner, à la limite des tremblements. Et imaginer ce qui pouvait arriver à notre fille me donnait des hauts le coeur. Je ne me sentais vraiment pas bien. Mon visage était devenue livide. Je posais une main contre ma bouche et l'autre sur mon ventre, comme pour maintenir le petit dernier en place. Je tentais tant bien que mal de retenir ma nausée mais je ne tiens pas vingt secondes. Je me précipitai vers les toilettes pour régurgiter ce qui remontait dans ma bouche. Je n'y restai pas deux heures. Et ce n'est qu'en revenant, le visage toujours aussi pâle, que je remarquai la présence de Ren. Il devait sûrement chercher sa petite amie. Le brun me demanda si ça allait. Avais je l'air d'aller bien ? Sérieusement !

- "Comment veux tu que ça aille Kaen ?! Sophia a disparu, on a aucune idée d'où elle peut être et si on retombe sur ces types là on est foutu ! J'ai pas envie de revivre encore une fois ce qu'on a vécu Kaen... Allons chercher la petite."

J'avais haussé le ton avant de le rabaisser pour dire mes dernières phrases. Tout en parlant je m'étais rapprochée de lui jusqu'à poser ma tête contre son cou et agripper son t-shirt.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Du côté des enfants, ce n'était pas tout rose non plus. Après avoir reçu quelques bonbons, de l'eau et du pain, les deux jeunes élémentaires embarquèrent dans un véhicule. Au volant de celui-ci, un garçon d'une douzaine d'années. Pas plus. A ses côtés, deux autres gamins du même âge environ. Les plus jeunes, eux, avaient été refourgués à l'arrière. Ils étaient l'un en face de l'autre. Le trajet leur sembla long. Très long même. Tellement qu'à mi chemin, Shun s'emporta. Il se mit à répéter des dizaines de fois qu'il voulait sa maman. Ces pleurs finirent par agacer le conducteur qui leva la voix:

- "Faites taire ce môme ou je lui donne une bonne raison de pleurer !"

- "Calmes toi Shun. Faut pas t'en faire. Nos parents vont venir nous chercher tu verras."

Sophia s'était levée pour prendre son camarade dans ses bras et tenter de le calmer. Elle agissait comme pourrait le faire une grande soeur. Et elle s'en sortait très bien. L'un des autres passagers à l'avant se retourna vers eux pour les regarder:

- "Rêvez pas. Y a aucun moyen que vos darons viennent vous chercher. Ils vous ont déjà oublié. J'pense même qu'ils vous ont déjà remplacé !"

L'hybride de glace ne l'écoutait même pas. Elle se contentait de rassurer le petit pleurnichard jusqu'à leur arrivée.

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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 8 Mar - 1:43

Après la visite d'un personnage assez énervant, qui leur colle une racler aux passages d'ailleurs, le couple ce relève. Kaen demande si Kei va bien physiquement, mais elle semble être à bout mentalement car elle pense que c'est pas le genre de question qu'il devrait poser comme ça dans ce genre de moment. Vu que Kei semble n'avoir aucun dommage physique le brun décide d'allers prendre quelque affaire avant de repartir, mais sa femme qui semble avoir besoin de réconfort vient ce blottir contre lui, la tête dans le t'shirt et les mains qui tire ce bout tissu.
Après quelque seconde le duo se sépare, le brun ce dirige vers la chambre, il prend de vielle capuche de voyage, c'est une simple capuche avec un long tissu qui permet de dissimulé les objets sur soit par exemple. D'une grande inspiration le brun ouvre la porte qui garde les deux épées qu'a rendu célèbre le brun dans beaucoup d'endroit, autant en bien que de mal.

Pour des informations généralement bizarre et étrange Kyu avait une bonne adresse, le brun ce concentre pour s'en souvenir quand c'est revenu il va directement à l'endroit accompagner de Kei. L'homme ne semble pas réagir, sauf quand on agite un morceau papier qu'a de la valeur, de l'argent tout bêtement. Le brun brandit une énorme somme devant lui, celui-ci veut l'attraper mais le brun refuse qu'il prenne le tout avant de parler, la moitié maintenant l'autre après les réponses.

- Que sais-tu d'enfant disparu ?

- Oh, en voila une information peu commune. Il y a peu d'enfant qui disparaisse, mais dans les régions idéale à la race elementaire beaucoup de nouveau née à peine crée par leur élément sont dérobé. L'endroit parfait pour trouver ce genre de personne c'est au niveau du port, la marchandise tourne beaucoup la bas, un bateau aide beaucoup comme les chariots.

Le brun donne le reste de l'argent au petit vieux puis repars avec Kei, il prenne la route du port non loin d'eux. Sur place le brun remarque quelque détail un peu étrange, deux hommes, une femme ne bouge pas en fixant la même chose alors qu'ils sont loin d'être proche l'un des autres. Un objectif commun ? Une énorme caisse semble être mis dans un chariot. C'est un peu étrange que ce soit si facile non ? Mais perdre un tel piste n'est pas possible, au début les prendre en chasse sans attirer l'attention fut facile, ensuite ce fut plus difficile, les talents d'élémentaire de Kei ou la détection chaleur du brun aide beaucoup à suivre avec une belle distance le chariot.

- Kei, je crois qu'on est grillé, ils ont augmenter leur vitesse et on a un accueille d'arrive.

Effectivement l'accueille fut de taille, enfin en apparence. Un groupe de jeune personne ce présente devant eux. A en croire leur façon de ce mettre en position pour attaquer ils sont tous des elementaire, voyons voir cinq aux total, deux de nature eau que Kei pourra s'occuper s'en problème, un air, un feu et un dernier qui semble bien cacher son jeu. Alors qu'ils sont devant eux le couple les ignores pour pas perdre le chariot, naturellement les elementaire s'énerve de ce faire ignorer de la sorte. Celui du type inconnu fonce du Kaen, celui-ci n'attend même pas qu'ils montrent c'est pouvoir pour le frapper avec un coup pied dont il a le secret.  Forcer de perdre du temps avec eux, le type feu et air font un genre de lien pour faire une attaque bien plus forte. Le brun de la même nature de l'attaque ne craint rien donc ce jete la tête la premiere dans le tas, un coup dans l'estomac le deuxième dans le menton, voila qui devrait calmer un peu. Maintenant pourquoi Kaen ne tue pas comme d'habitude quand il est en colère ? Car ils sont encore très jeune, à peine majeur pour certain. Puis il pense à Sophia cela adoucie un peu ses attaques. Voilà trois pour Kaen, Kei avait-t-elle fini ? On doit vite repartir.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 29 Mar - 13:14

Je ne savais pas ce que nous avions fait pour mériter ça mais ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas notre journée. Entre la disparition de Sophia, nos souvenirs oubliés, la semi tromperie du brun et l'apparition des deux inconnus beaucoup trop fort pour nous, je ne savais plus où donner de la tête.. Même si la priorité était et restait de retrouver notre fille. Malgré tout, j'avais peur. Peur pour la petite. Pour le petit être dans mon ventre. Pour nous deux. Pour notre famille tout simplement. J'étais en colère aussi. Contre moi même. Contre mon incompétence. Contre mon impuissance. Je me sentais horriblement mal aussi. Je sentais mes jambes prêtes à lâcher à n'importe quel moment. J'avais mal à mon abdomen. Et surtout, j'avais des nausées que je n'avais pas su réprimer et que j'avais du faire sortir. Je m'étais rapidement éclipsé pour cette raison avant de revenir encore plus pâle qu'avant. J'avais besoin de réconfort. Juste un peu.. C'est pour ça que je me blottis dans les bras du brun. Ma tête se posa dans son cou et mes mains agrippèrent fermement son t-shirt. Sa chaleur me faisait du bien. Il m'apaisait et me calmait un peu. Je me sentais en sécurité avec lui. Nous restâmes dans cette position durant quelques minutes avant de nous séparer. Kaen était parti fouiller dans les armoires pour en faire sortir ses anciennes épées et deux capes de voyage. Les nôtres. Quant à moi, je m'étais décidé à m'habiller. Enfin, à enfiler des vêtements plus adéquats à la situation. Soit un t-shirt bleu foncé bien ample et un jean noir qui ne me serrait pas à la taille. J'avais hésité avec un short mais j'avais bien peur de ne plus rentrer dedans... Je n'avais pas besoin de manteau puisque déjà le brun me tendait une des deux capuches. A peine les avions nous enfilés que nous avions passé le pas de la porte.

L'homme de la famille semblait savoir où se rendre pour obtenir des informations, alors forcément, je le suivis. J'espérais que son informateur était quelqu'un de sérieux. Même si j'avais une petite idée de qui avait bien pu lui donner cette adresse. Il n'y avait qu'une seule personne dans notre entourage capable de faire ça et qui avait le bras aussi long. Le "tonton" Kyu adoré de la petite. Comme je me l'étais imaginée l'endroit était mal famé. Une sorte de boutique, située dans une ruelle sombre, étroite et discrète. A l'intérieur, cela sentait l'embrouille à plein nez. Rien qu'à voir la dégaine du bonhomme, on se doutait qu'il n'était pas très clair. Il avait des cheveux grisonnant en bataille et une barbe de plusieurs jours mal entretenue. Inutile de dire qu'il ne m'inspirait pas confiance.. Mais si c'était la seule personne capable de nous donner une piste pour aller sauver Sophia... Je n'avais pas trop le choix. En plus de sa sale tête, le type était avare.. Il fallut agiter des petits billets verts sous son nez pour qu'il balance ce qu'il savait au sujet de disparition d'enfant :

"Oh, en voila une information peu commune. Il y a peu d'enfant qui disparaissent, mais dans les régions idéales à la race élementaire beaucoup de nouveaux nées à peine crées par leur élément sont dérobés. L'endroit parfait pour trouver ce genre de personne c'est au niveau du port, la marchandise tourne beaucoup là-bas, un bateau aide beaucoup comme les chariots."

Mais où allait le monde... Enlever des bébés élémentaires.. Certes ils n'avaient aucune famille, aucune attache chez les humains mais ce n'était pas une raison ! Qu'est ce que je serais devenue si je n'avais pas vécu ma vie ? Je ne serais jamais devenue ce que j'étais aujourd'hui. Je n'aurais pas rencontré Kaen, ni fonder une famille et encore moins devenu mère. Voilà ce à quoi je pensais alors que je marchais aux côtés du brun pour se rendre au port. Heureusement, il n'était pas très loin. Et à peine étions nous arrivés que quelque chose attira notre attention. Cependant, ce n'était la même chose pour le brun que pour moi. Lui avait les yeux vers les toits des entrepôts, alors que moi, mon regard fixait avec insistance un chargement suspect. Trois jeunes étaient en train d'embarquer une grande caisse à l'intérieur. Je pointais du doigt l'endroit stratégique à mon compagnon. D'un commun accord silencieux, nous les prîmes en filature. Rien de plus facile. Kaen pouvait détecter leur chaleur tandis que le vent m'indiquait la direction à suivre tout en restant à une distance raisonnable.

Malheureusement, ce petit manège ne dura pas éternellement. Avions nous été imprudents, voir négligents ? Ou avions nous affaires à des gamins prodiges ? En tout cas, ils nous avaient repéré. Les jeunes avaient décidé d'augmenter leur allure pour nous semer. Et un comité d'accueil ne se fit pas attendre très longtemps. Ils n'étaient que cinq. Trois garçons et deux filles. Cinq enfants qui, à vu de nez, ne devaient avoir qu'entre quinze et vingt ans. De par leurs caractéristiques physiques, je pouvais dire sans le moindre doute qu'il s'agissait d'individus de mon espèce. Deux d'entre eux avaient des cheveux et des yeux bleus. Un autre avait les traits habituels d'un élémentaire de feu. La quatrième personne, elle, semblait être une fille de l'air. Quant au dernier, il me paraissait être un simple humain. Même si il dégageait un petit quelque que je ne saurais pas expliquer. Même encerclés, nous préférions les ignorer. Notre but n'était pas de se battre contre eux. Nous voulions juste retrouver la petite qui se trouvait peut être dans ce chariot qui s'éloignait un peu plus de nous à chaque secondes. Le désintérêt que nous leur portions finit par les énerver assez rapidement. Résultat, le combat devint inévitable.

Je m'éloignai de Kaen, et il en fit autant, histoire de ne pas court-circuiter nos pouvoirs respectifs. Bah oui, la glace et le feu ne faisaient pas vraiment bon ménage. Mécaniquement, et pour ne pas prendre la trace du convoi, je façonnai un simple oiseau de glace qui s'envola une fois terminé. Ce n'est qu'ensuite que je portai attention à mes jeunes adversaires. Une fille et un garçon. Les deux enfants de l'eau. Heureusement qu'il s'agissait d'eux et pas de l'élémentaire de feu. Même si j'avais l'expérience pour moi, j'aurais été désavantagée. Enfin. Trêves de bavardages. Les deux gamins s'élancèrent sur moi. L'un à droite, l'autre à gauche. Forcément. Rapidement, le sol se couvrit d'une fine couche de glace. Discrète mais terriblement efficace contre ceux qui ne maitrisait pas l'art de la glisse. La fille utilisa directement ses capacités. Un jet d'eau se dirigea vers moi. Manque de chance pour elle, en tendant ma main vers le liquide, et lorsqu'il y eut contact, l'eau se gela instantanément et le gel poursuivit sa course jusqu'au bras de l'enfant. Dans un même temps, le garçon utilisait une approche beaucoup plus frontal. Pendant que mon regard se concentrait sur sa camarade, il avait tenté de m'assigner un coup de pied. Pour lui aussi, cela se termina mal. La glace au sol le fit malencontreusement glisser et il se retrouva allongé sur le dos. En quelques secondes, ses jambes se retrouvèrent prisonnières, tout comme celles de sa collègue. Et ce n'était pas un peu d'eau qui allait les sortir de là. Une fois mes adversaires maitrisés, je me tournai vers Kaen, qui lui aussi avait terminé. Sans attendre une seconde de plus, nous repartîmes à la poursuite du chariot.

Puisque le convoi avait pris une avance certaine sur nous, nous changions de méthode. L'oiseau que j'avais envoyé en éclaireur revint pour servir de guide au brun, pendant que je me laissais porter par le vent jusqu'à destination. Je réapparus à quelques mètres devant le chariot. Je hissais un mur de glace suffisamment haut pour stopper les gamins. Les chevaux qui tiraient le chargement, loin d'être bête, s'arrêtèrent avant l'impact. Les trois jeunes qui tenaient les rênes râlèrent. Contre eux même, contre les bêtes mais aussi contre leur cinq camarades qui n'avaient pas su nous retenir correctement. A première vue, ce n'était pas des fils du feu. Mais ils n'étaient pas non plus des enfants d'éléments à proprement dit. Ils ne dégageaient pas la même aura que moi. Le vent glacé se leva rapidement. De fines aiguilles s'y mêlèrent discrètement pour les blesser légèrement. Certaines touchèrent leur cibles et cela devint le point d'entrée du gel qui se propageait dans leur corps. Ça n'allait pas les blesser, juste les neutraliser le temps que Kaen arrive, ce qui ne tarda pas. J'étais en train d'ouvrir la caisse qui avait été placée dans le chariot au port à ce moment là. A l'intérieur, deux "bébés" élémentaires. Une fille et un garçon âgée de cinq ans grand maximum. Au regard de leur caractéristiques, la fille était de l'eau, le garçon de feu. Deux éléments qui se neutralisaient mutuellement.... Les deux enfants me regardaient avec des yeux effrayés et remplis de larmes. Je leur fis un sourire rassurant, même si ils me faisaient de la peine... Et je ne pouvais les laisser comme ça.. Un par un, je l'ai sorti de leur boîte. Le petit bonhomme s'éloigna de moi pour se rapprocher de Kaen, alors que la petite avait agrippé le bas de mon pantalon. Je reportais ensuite mon attention sur le brun:

- "Sophia n'est pas là... Je ne me vois pas non plus les laisser livrer à eux même."

Peut être était ce mon instinct maternel qui parlait. Ou alors la solidarité pour les gens de mon espèce. En tout cas, je ne pouvais pas abandonner les deux gamins qu'on venait de trouver. Je savais bien qu'ils n'avaient personne pour s'occuper d'eux, qu'ils devaient être des rejetés de la société. J'avais connu ça à une époque. Si je voulais aider ces deux enfants, la question était à qui les confier le temps de retrouver ma fille ? Je ne pouvais pas imposer ça à Kyu & co, surtout que le couple avait aussi perdu leur garçon.. Je ne pouvais pas non plus les exposer au danger. Malheureusement nous n'avions pas le choix. Soit on les abandonnait, soit on les prenait avec nous. Pendant que je réfléchissais, le brun interrogea les trois jeunes qui conduisaient le chariot. Leur réponse était claire et net:

- "On en dira rien à des vieux comme vous !"

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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 5 Avr - 20:23

Kei avait finalement retrouver leur trace, elle avait prit une petite avance pour arreter le temps que le brun arrive, c'est souvent facile pour elle d'allers a un point A à B rapidement, le brun peut le faire aussi, mais le décollage crame tout autour de lui, il ne voulait pas faire de dégat dans le coin autant rester discret, des ennuies avec les autorités ou voisinage pourrait rendre la suite embêtant pour la famille non ?
Quand il arrive enfin il peut voir que sa femme avait déjà neutraliser les elemtnaires qui transporte les caisses et que deux enfant s'accroche à Kei, elementaire de feu pour l'un, le brun l'avait senti en arrivant, l'autre de l'eau surement vu le physique de la petite fille.
Après avoir aperçu les transporteur le brun s'approche d'eux pour en savoir plus sur le trajet prévu, l'un d'eux fait le choix de ne rien dire en le traitent de vieux, l'humeur du brun est loin d'être à la rigolade, voyons voir combien de temps ce groupe peut tenir contre une colère noir, celle que le brun n'avait jamais vraiment dévoilé à sa femme ni sa fille d'ailleurs.

- Je vois ...

Le brun s'approche des deux enfants captif, il met un genou à terre puis rapidement sans douleur il frappe des points sensible pour leur faire perdre connaisance.

- Kei occupe toi d'eux puis je te conseille de ne pas regarder dans ma direction, ce que tu risque de voir va pas te plaire.

Le brun regarde chaque elementaire, l'une d'eux était du même genre que sa femme, de glace hein. Le choix fut porter sur elle, après tout il connait ce type mieux que n'importe qui, faiblesse et autre atout pour faire parler. Sauf qu'avec Kei il reste taquin, gentil. Cette fois la douleur risque d'être la seul option.

- Toi je suppose que tu ne veux pas parler ?

- Plutôt mourir espèce de raclure !

Elle avait cracher au visage du brun, celui-ci ne réagit même pas, il laisse son corps devenir aussi chaud que la braise, ce qui fait du liquide sur son visage s'évaporé doucement.

- Tu sais, j'aime beaucoup ma fille, je suppose que vous l'avez transporter dans une caisse du genre, alors sache que tu va m'implorer de t’achever quand j'en aurais fini avec toi.

Le brun pose un doigt sur le ventre de la fille elementaire de glace, celle-ci rigole au début en disant que c'était juste ça pour autant de menace ? Mais son visage change petit à petit d'expression jusqu'a celui d'une douleur intense. Chaque fois qu'elle refuse de parler le brun s'amusait a brulé le corps de cette personne, malgré qu'elle soit de glace le feu du brun laisse des marques comme Kei a pu le voir, et contrairement à la petite marque de Kei celle-ci risque d'être bien plus grande et voyante.  
Le corps avait presque totalement subit des brulure. Le brun sourit puis rapproche doucement ses doigt des yeux de la fille.

- Toujours pas ?

Elle n'avait même pas eu le courage de lui répondre cette fois-ci, plus les doigt s'approche et plus la peur dans son regard augmente, elle va craquer dans très peu de temps. Elle avait finit par craquer a quelque seconde de la brulure faciale.

- Tu vois quand tu veux. Kei on va pouvoir partir, tu veux faire quoi des enfants ? Même si tu leur trouve un toit tu ne va pas pouvoir t'en occuper toute ta vie, notre fille reste la seule personne qu'on veut sauver, si tu commence à vouloir sauver deux enfants que va tu faire quand l'endroit qui retient prisonnier notre fille en contient une centaine ?

Le brun était froid, beaucoup plus froid que Kei physiquement, ironique pour quelqu'un qui contrôlé le feu n'est ce pas ? Mais Kaen était très énerver, d'ailleurs la fille qu'il avait torturé essaye de ce relever pour le menacer, après être torturé normal de haïr le responsable non ?

- Tu me le payera ! Je reviendrais pour ...

Le brun s'avait même pas attendu la fin de la phrase et l'avait tuer de sang froid sans hésitation.

- Pour les petits malin qui chercherais une vengeance, renoncer ou voici le résulta futur.

Après plusieurs heures dans la direction qu'elle avait pu lui dire le brun reste silencieux, il portait l'un des deux enfants sur son dos, bien qu'il avait dit qu'il ne voulait pas les sauver les laisser ne pleins milieux de la route ne serait pas une bonne idée aussi, il reste un peu d'humanité parfois en lui, la prochaine fille il laissera les enfants survivre comme bon leur semble. Kei ne doit pas aimer cette idée mais que faire d'autre ?
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeSam 18 Avr - 20:26

Après avoir remis à leur place un petit groupe de cinq gamins qui tentait de nous retenir, j'avais pris de l'avance pour rattraper le chariot. Forcément, en tant qu'élémentaire je pouvais me dématérialiser pour me laisser tranquillement porter par le vent. Kaen n'en était pas capable. Bien qu'il avait acquis des capacités surhumaines, qui lui attribuait plus de pouvoir et une plus grande longévité, il restait un homme. Certes particulier mais toujours appartenant à la race humaine. Arrivée à leur auteur, je les avais stoppé dans leur course avec un beau mur de glace dont j'avais le secret. J'avais ensuite maitrisé les trois ados qui conduisait en gelant leur mouvement. Kaen arriva lorsque j'étais sur le point de libérer leur cargaison. Malheureusement, notre fille ne s'y trouvait pas.. Par contre il y avait deux enfants qui n'avaient même pas cinq ans... Contrairement aux conducteurs, eux étaient des élémentaires purs souches. Plus précisément, le garçon était un fils du feu et la fille de l'eau. Comment je pouvais le savoir ? Je le sentais à leur aura. En tout cas, à peine les deux enfants étaient ils sortis qu'ils s'étaient faufilés dans mes jupons. Ils devaient sentir que j'étais comme eux et que nous étions les "gentils". Le brun ne leur jeta même pas un regard, préférant se concentrer sur les jeunes kidnappeurs. Dès sa première question, ils répondirent qu'ils ne diraient rien à des "vieux" comme nous.

C'est à partir de cette simple phrase que l'attitude de Kaen changea radicalement. Déjà que depuis notre départ de la maison il n'était pas à prendre avec des pincettes, là c'était pire. Rien que ses yeux montraient sa colère noire. Le même regard que lorsqu'il m'avait blessé au bras.. Je n'aimais pas le voir comme ça. J'irais même jusqu'à dire que je détestais lorsqu'il était dans cet état. Il me faisait presque peur. D'un coup, il se désintéressa des ados pour se tourner vers moi, et plus précisément vers les deux enfants sagement agrippés à mon pantalon. Il se rapprochait de nous alors que je lui portais un regard interrogateur. Il posa un genoux avant de frapper les deux êtres innocents qui s'évanouirent sous le coup. Avant que leur petit corps ne s'écrasent au sol, je les avais rattrapé. Qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ?! Il n'était pas obligé de faire ça ! C'était encore des gamins ! Ils étaient à peine plus jeune que Sophia ! Il disait de m'occuper d'eux. M'occuper d'eux, m'occuper d'eux ! J'aurai pu juste les éloigner un peu. Pas la peine d'utiliser les grands moyens ! Il aurait eu sa fille devant les yeux, il l'aurait frappé peut être ? J'allongeai doucement les deux bambins avant de dire le fond de ma pensée au brun qui n'écouta même pas:

- "T'étais vraiment obligé de faire ça ?!"

En effet, il était déjà en pleine "conversation" avec l'un de nos récents prisonniers. Le brun s'était attaqué à la seule fille, qui semblait être issue du même mélange que Sophia. C'est à dire un enfant d'un humain et d'un élément de glace. Et il n'y allait pas de main morte... Comme il me l'avait conseillé je ne regardais pas dans sa direction, préférant porter mon attention sur les deux enfants encore sonnés. Néanmoins j'entendais les cris de douleur de l'adolescente et ça me faisait mal au coeur. Même si elle faisait partie du groupe qui avait enlevé Sophia, elle n'en restait pas moins une simple gamine. Je soulevais le corps du petit garçon après avoir glissé mes mains dans son dos et derrière ses genoux. J'allais le déposer sur l'un des bancs présents à l'arrière du chariot. Je fis la même chose avec la petite fille en l'allongeant sur le banc à l'opposé de son camarade de fortune masculin. Ils étaient vraiment légers et semblaient si fragiles tous les deux. Je soupirais avant de sortir pour rejoindre le brun. Sauf que j'aurai du attendre un peu plus longtemps pour ne pas avoir à assister à ça. Kaen était en train de menacer la jeune femme de lui brûler les yeux si elle continuait à garder le silence. Il devenait fou.. Ce n'était pas son genre d'être aussi violent avec une gamine. J'allais intervenir en l'interpellant mais elle parla. Et le père se tourna vers moi, pour me dire d'un ton encore plus froid que mon corps:

"Kei on va pouvoir partir, tu veux faire quoi des enfants ? Même si tu leur trouves un toit tu ne vas pas pouvoir t'en occuper toute ta vie. Notre fille reste la seule personne qu'on veut sauver. Si tu commence à vouloir sauver deux enfants que vas tu faire quand l'endroit qui retient prisonnier notre fille en contient une centaine ?"

Comment pouvait il me dire ça ? Je n'étais pas idiote. Je savais très bien que notre fille était notre priorité. Mais était il sans coeur au point d'abandonner ces gamins sans défense sans le moindre état d'âme ? Pour une fois que je faisais preuve d'humanité, ça se retournait contre moi ! La colère le rendait vraiment fou.. Et pis il n'avait pas son mot à dire ! Je faisais encore ce que je voulais. Après tout, nous n'étions pas encore mariés même si nous vivions sous le même toit. En plus, je le laissais bien gérer un dojo juste derrière la maison alors pourquoi je n'aurais pas le droit de tenir un orphelinat si l'envie m'en prenait ?! Oui, c'était peut être une façon de me "racheter" d'avoir abandonner Sophia par lâcheté. Oui c'était peut être une manière d'offrir une vie meilleure à ces gamins qui n'avaient pas eu la chance de naitre comme tous le monde. En quoi était ce un mal ?! Pendant que je tergiversais, l'adolescente que Kaen avait torturé avait trouvé suffisamment de ressource pour se redresser et tenter une attaque directe sur le brun. Vu l'humeur de ce dernier, l'issue ne faisait aucun doute. Il allait la maitriser, l’assommer et la laisser là. Du moins, c'est ce que je croyais.... Il alla beaucoup trop loin en lui ôtant la vie... J'avais ouvert la bouche pour lui dire de ne rien faire mais l'action se passa beaucoup trop vite et aucun son ne sortit.

Nous étions en route vers le lieu indiqué par la défunte. Nous utilisions le chariot, histoire de passer inaperçus et de pénétrer les lignes ennemis discrètement. Nos capes respectives cachaient remarquablement bien nos visages. Et les deux enfants étaient sagement à l'arrière. J'étais assise à l'avant, à côté de Kaen, la tête baissée. J'étais encore choquée de ses actes. Ce n'était encore qu'une gamine. Elle était de la même trempe que Sophia. Fille d'un élémentaire et d'un humain. Elle avait peut être des parents qui l'avaient oublié comme nous avions oublié notre petite ? Elle était autant une victime que notre fille... Je n'en démordrais pas, le brun avait été trop loin sur ce coup là. Même si il s'inquiétait pour Sophia, ce n'était pas une raison. Comment aurait il réagi si son corps s'était transformé en elle ?! Nous ne savions même pas à qui nous avions à faire, ni de quoi ils étaient capable.

- "Je sais que tu t'inquiètes pour Sophia. Moi aussi j'ai peur pour elle mais..."

- "Mais quoi ?!!"

- "Tu as été beaucoup trop loin. Ce n'était pas nécessaire de la tuer ! Ce n'était encore qu'une enfant !"

Pour Kaen c'était clair. Adultes ou gamins. Cela ne faisait aucune différence si l'on avait le malheur de toucher à sa princesse. Je ne le reconnaissais plus depuis qu'il avait développé ses nouveaux pouvoirs. Il avait changé et ce n'était pas en bien. Alors que je devenais de plus en plus humaine, lui se transformait petit à petit en ce que j'étais avant de le connaitre. C'était lui l'humain et moi le monstre, pas l'inverse ! Où était donc passé sa part d'humanité qui m'avait tant séduite ? Il continuait à argumenter à ce sujet mais je ne l'écoutais déjà plus. J'allais le faire revenir à la raison. Je m'étais levée pour lui coller une gifle mémorable.

- "Tu te rends compte de ce que tu dis ?! On ne sait même pas à qui on a réellement à faire ! Qu'est-ce que t'aurais fait si celle que tu viens de tuer était TA fille hien ?! Ils ont bien su nous la faire oublier pendant un certain temps, ils auraient très bien pu lui donner l'apparence d'une ado et l'utiliser pour leur trafic. T'aurais fait quoi dans cette situation hien ?! Vas-y dis moi j'suis toute ouïe ! On a toujours eu nos mésaventures qu'à deux. Là c'est différent. La vie de Sophia est en jeu. On ne peut pas agir sans réfléchir comme tu as pu le faire."

- "Onee chan ?"

A m'énerver contre lui, les enfants s'étaient réveillés. Avant d'aller les rassurer, je dis à Kaen de réfléchir à ce que je venais de lui dire. Je m'étais accroupis devant les petits afin d'être à leur hauteur. Ils ne pleuraient pas mais semblaient inquiets et craintifs. Fallait avouer que le brun n'y était pas aller avec le dos de la cuillère.. Je posais une main sur chacune de leur tête pour ébouriffer gentiment leurs cheveux avec un sourire. Je leur demandais calmement comment ils s'appelaient. La fille et le garçon portaient respectivement le nom de Yui et de Kô. A mon tour, je me présentai et en fis autant pour en pointant du doigt l'homme bougon qui conduisait. Ce n'est qu'après avoir fait connaissance que je leur expliqua ce que nous faisions et ce que nous allions faire. Nous allions nous rendre à l'endroit indiqué par les kidnappeurs pour récupérer Sophia et Shun sains et saufs. Bien entendu, nous allions les protéger et ils ne leur arriveraient rien. Enfin, je m'engageais à le faire. Vu le discours précédent du brun, il ne les regarderait même pas... Les deux enfants élémentaires devront donc jouer le jeu et me faire confiance. Malgré tout, tout devrait bien se passer. Du moins je l'espérais....


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Shun, Sophia et leur jeunes kidnappeurs avaient réussi à rejoindre leur campement sans le moindre problème. La demi élément de glace avait su rassurer et calmer son camarade de feu, et même les autres enfants qui étaient avec eux. A croire qu'elle dégageait quelque chose de apaisant. Allez savoir de qui elle pouvait tenir ça. Entre une mère au coeur gelé et un papa poule, c'était pas gagné. A peine étaient ils tous descendus du chariot, que tous les gamins furent amenés devant le "chef" du gang. Ils avaient traversé le petit village miteux fait en terre cuite. Il semblait pauvre. Tous les jeunes résidents portaient le même genre de tenue. Les garçons un pantalon noir et un haut blanc, sauf au niveau les épaules où là aussi, la couleur était noire. Pour les filles, c'est une robe qui arrivait au niveau des genoux de la même teinte que le t-shirt des garçons.

Le chef du groupe et ses "courtisanes" avaient des vêtements différents. Il semblait être le plus vieux. Il avait peut être vingt ans. Et il était beau. Une vraie gueule d'ange qui ferait fondre n'importe quelle demoiselle. Une tignasse dorée, des yeux bleus océans dans lesquels il était facile de s'y perdre, de fines lèvres et des doigts fins. Il ressemblait tout simplement à un prince tiré d'un conte de fée. Lorsqu'il vit les nouveaux arriver, il se leva pour les toiser du regard en disant:

- "Vous voilà enfin. Vous en avez mis du temps. Il y a eu des problèmes sur le chemin ?"

- "Non aucun chef. Tout s'est déroulé comme vous l'aviez dit."

- "Tant mieux. Vous pouvez aller prendre un bon repas. Toi." Il pointa un garçon brun du doigt. "Approches."

Le petit garçon jeta un regard inquiet vers celle qui lui inspirait confiance, qui le rassura d'un sourire, avant de s'exécuter. Shun, lui, tenait fermement la main de Sophia comme si il n'avait plus envie de la lâcher. Chaque enfant passa devant l'adolescent blond qui le redirigeait soit vers un groupe de garçons soit vers un groupe de filles. Puis vint le tour de la demi élémentaire de glace. Lentement, elle fit lâcher la main de son camarade avant de s'avancer. Elle semblait sûre d'elle, même si au fond d'elle-même, elle avait peur. Elle faisait la forte devant les autres mais elle n'en menait pas large. Après l'avoir regardé sous toute les coutures, il la redirigea vers le groupe féminin avant d'appeler Shun qui fut envoyer chez les garçons.


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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeMar 28 Avr - 13:30

La femme de Kaen ne semble pas vraiment apprécier les méthodes de celui-ci, comme quoi c'était trop gros comme façon de faire. Elle avait même réussi à surprendre le brun car elle lui avait coller une gifle sans prévenir, les paroles fut insupportable et le brun n'était pas vraiment dans son état naturelle pour répondre avec des mots doux.

- Tuer ma propre fille ? Ne me fait pas rire Kei, si j'ai Sophia sous les yeux je pourrais la reconnaître même après des années de séparation. Après tout tu l'as bien abandonner, à ton retour tu l'avais bien reconnu comme ta fille non ? Je ne veux pas entendre tes paroles inutile, tu es trop naïf Kei. Si tu pense avoir jouer le rôle de monstre dans ta vie, c'est maintenant tu devrais en tiré profit et pas maintenant tu devrais avoir un peu d'humanité. Mais si t'en sens pas capable je jouerais le monstre sans hésité pour récupérer ma fille.

- One-chan ?

Voilà que les enfants ce réveille, bon timing en quelque sort, le brun était en train de ressortir des souvenir tabou sur Kei, pourquoi autant de cruauté de la part de Kaen ? La réalité est bien cruelle, mais mentir ne serait pas pire ? Kei était devenu bien naïf depuis quelque tant, ne pas tuer ? C'est ce que Kaen à fait de nombreuse année après tout, elle le sait parfaite que ce côté sombre est bien présent pour le brun, c'est juste la première fois qu'elle l'affronte personnellement et face à face. Finalement les voilà dans l'endroit ou Sophia devrais être détenu, cella semble bien garder, c'est un trafic qui rapporte autant ? Après tout c'est difficile d'imaginer que quelqu'un est eu une telle idée, il devait déjà avoir un commerce du genre quelque part pour faire ce nouveau type de marcher illégal aux yeux de la loi. Enfin bref le duo rentre assez discrètement grâce au chariot. Il descend en premier et quelqu'un lui demande si la route c'est bien passer, il répond que oui et quand il demande ou son passer les autres il répond qu'il avait trouver des cibles potentiels et attendait le bon moment pour agir. Pour l'instant rien ne semble être suspecte, même quand les deux enfant avance sans discuter ce que dis Kei, c'est calme pour des enfants qui généralement pleure pour revoir leur parent ou quelque chose dans le genre. C'est quand il avance qu'il découvre une pièce immense avec beaucoup de personne dans des costumes plutôt chic, on dirait bien c'est un endroit réserver pour des personnes influente ici. En claire s'attaquer à ce genre d'endroit risque d'attirer des représailles énorme. Il traverse la pièce en longeant le mur, pour rejoindre un autre endroit, puis un homme veut mettre sous clef les deux enfant ramener. Le brun ce moque bien de savoir le sort tragique qu'il les attend mais Kei beaucoup moins. Le brun attire donc le garde avec un tour de magie en quelque sorte, plusieurs boule de feu aussi petite que des cailloux s'envole puis tourne sur elle même, ce qui rend difficile de voir sur les bord du regard. Le brun en profite pour ce glisser derrière pour le frapper pour l'assommer, il le remet ensuite à son poste comme si s'était endormi.

- Voilà, tu prend la charge des enfants Kei vu tu semble être y attacher.

Le brun trouve ensuite des vestiaire plutôt impressionnant, des vêtements de toute taille, on dirait un loco pour les nobles qu'aurait envie changer tenue, c'est vrai que le brun avait vu aussi des enfants dans la pièce, cette endroit est si libre que ça ? C'est limite flippant.
Il habille le duo d'enfant puis porte à leur tour une tenue classique des nobles, costard et robe pour la naïf d'esprit avec chacun un masque pour couvrir le visage, il faut croire qu'ici reconnaître quelqu'un doit être un problème.. Autant ce fondre dans la masse, et quand cela fut fait un spectacle semble débuté. Une exposition d'enfant mi humain mi elementaire. Le lot présent n'avait pas Sophia mais pourquoi ne pas attendre ici pour l'instant pour y avoir des informations. Pour ne pas attirer l'intention il faut être dans la normalité, le brun s'installe, les enfants sur une autre chaise et Kaen attire Kei pour qu'elle s'assoit sur ses genou, puis il lui dit ce tenir comme les autres, les bras dans le coup etc.

- Tu n'aime peut-être pas cet homme Kei, mais sache que je le deviendrais à chaque fois que ma fille sera en danger. Cela pourrait être Kyu, Seira, ou même endroit toi je n'hésiterais pas une seconde à vous écarté pour la sauver. D'ailleurs que compte tu faire des deux enfants ? Tu sais bien personne en voudra.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 3 Mai - 10:47

Après avoir réquisitionné de manière assez brutal le moyen de transport qui pouvait nous conduire à Sophia, j'avais entamé la conversation avec le brun. Je lui expliqua d'un ton soutenu qu'il était aller beaucoup trop loin en tuant l'une des présumées kidnappeuses de notre fille. Qu'aurait il fait si à cause d'un sortilège c'était elle qu'il avait attaqué et non pas une inconnue ? Comment aurait il réagi ? Après tout, nous ne savions même pas qui était réellement nos adversaires. Des ados ? Les individus qui étaient venus nous rendre visite chez nous ? Quelqu'un d'autre ? Nous ne pouvions pas nous permettre de foncer tête baissée tant que nous n'avions pas la petite sous les yeux ! Et ça, Kaen ne semblait pas l'intégrer. Monsieur était tout puissant et était sûr de ses capacités à reconnaitre sa fille dans n'importe quelles situations. Attendez que ça lui arrive, on verra ce que ça donnera... Mais au delà de son incroyable confiance en lui, il remit sur la table des sujets douloureux pour moi. Il savait très bien que je détestais discuter de ça, que ce soit avec lui ou n'importe qui d'autre.

"Après tout tu l'as bien abandonné, à ton retour tu l'avais bien reconnu comme ta fille non ? Je ne veux pas entendre tes paroles inutiles, tu es trop naïve Kei. Si tu penses avoir joué le rôle du monstre dans ta vie, c'est maintenant que tu devrais en tirer profit et pas maintenant que tu devrais avoir un peu d'humanité. Mais si t'en sens pas capable je jouerais le monstre sans hésiter pour récupérer ma fille."

Plus les mots sortaient de sa bouche et plus mes poings se serraient. Comment pouvait il me dire ça ?! Était il obligé de me rappeler que je les avais abandonné pour mon "confort" personnel ? Oui je l'avais reconnu parce que LUI n'avait pas changé, qu'ils avaient garder la même adresse mais aussi parce que je n'étais pas partie pendant des années non plus ! Sophia n'avait donc pas changé d'un pouce à l'exception d'avoir grandi de quelques centimètres. Comment pouvait il dire que ce que je disais était inutile ?! Il voulait que je le prenne au mots ?! Qu'il le dise donc, et je la fermerai une bonne fois pour toutes. J'étais devenue trop naïve ? A qui donc la faute ? A cause de qui avais je changé ?! A cause de qui mon coeur de glace avait il fondu ?! A cause de qui le monstre que j'étais s'était il assagi ?! Tout était de SA faute à lui et il osait maintenant rejeter ça sur le dos ?! Je haïssais vraiment son comportement à cet instant. Il ne comprenait rien et je me doutais que j'aurai beau lui expliquer encore et encore, rien ne l'attendrait. Et je n'avais pas l'intention de lutter en vain. Je lui avais donné mon point de vue. Si il continue à agir n'importe comment, il en subira les conséquences le moment venu. Rien que ses paroles auront du mal à être digérées.

Les deux enfants coupèrent court à notre dispute et je saisis l'occasion pour m'éloigner de mon amoureux. Je les avais rassuré avant de faire plus amples connaissances en leur demandant leur prénoms. Yui et Kô. Je nous présentai à notre tour. Kei et le "méchant" monsieur. Ce n'est qu'ensuite que je leur expliquai calmement le pourquoi de notre présence ici et le plan que j'avais mis au point. Kaen voulait foncer dans le tas, pas moi. Je n'avais pas l'intention d'infliger la moindre blessure aux gosses que nous allions rencontrer. Les petits allaient nous aider à pénétrer le camp adverse. Je me portais entièrement garante de leur sécurité. Rien ne leur arriverait. Rapidement, nous finîmes par arriver. Avant ça, j'étais reparti m'installer sur le devant avec le brun. Je ne lui adressa pas la parole et lui non plus. Du coup, jusqu'à destination, un lourd silence s'était installé entre nous. Je tirais un peu plus sur ma capuche pour cacher une partir de mon visage.

Après avoir arrêté le chariot, Kaen descendit le premier. J'en fis autant. D'un rapide coup d'oeil, je pouvais dire que l'endroit n'était pas accueillant. Il était même froid et austère. Contrairement au brun, je m'étais dirigée vers l'arrière pour faire descendre la "marchandise" que nous escortâmes jusqu'à une grande salle où était rassemblé tout le menu fretin de la noblesse. Costume chic, masque de carnaval et l'air hautain. Décidément, ce lieu avait tout pour plaire. Nous ne nous mêlâmes pas à eux. Au contraire, nous longeâmes le mur jusqu'à atteindre une nouvelle pièce, à la décoration beaucoup plus sommaire. De simples torches éclairaient la place. Un garde voulut mettre les deux petits en cellule mais Kaen l'en empêcha. Étonnant pour quelqu'un qui s'en fiche non ? Essayait il de se rattraper pour tout à l'heure ? Peine perdue. Rien n'y ferait. Surtout pour me dire ensuite que je devais les prendre en charge puisque j'y étais attachée. J'aurai pu régler le problème seule et il n'aurait pas eu besoin de s'impliquer. C'était vraiment un idiot qui n'y comprenait rien ! Nous finîmes par nous retrouver dans une sorte de vestiaire où toutes sortes de tenues chics étaient entreposées. Nous étions à peine à l'intérieur, que l'homme du groupe prenait les devants en commençant par habiller les enfants. Mais qu'est ce qu'il faisait... ? Il voulait qu'on se mêle aux nobles ? On avait d'autres choses à faire non ? Je soupirais alors qu'il me tendait une robe. Il croyait vraiment que j'allais porter ça ? Il pouvait aller se brosser ! Je reposais la tenue pour en prendre une beaucoup plus masculine. J'enfilais une chemise avant de cacher mes longs cheveux dans une casquette. Ce n'est qu'ensuite que l'on rentra dans "l'arène".

Il y avait une scène où un présentateur faisait défiler la marchandise qui n'était autre que des enfants élémentaires. Et nous, nous étions dans des gradins assez peuplés. Tous les gens portaient des masques de carnaval pour ne pas être reconnu. C'était exactement l'endroit que je détestais. Vraiment. En plus, cela me rappelait de mauvais souvenirs. N'avions nous pas été à la place de ces gamins par le passé ? Nous finîmes néanmoins par nous installer. Kaen était déjà prêt à m'attirer vers lui pour que je vienne sur ses genoux. Rêve coco. J'avais toujours au travers de la gorge ce qu'il m'avait dit. Et ça n'allait pas s'atténuer facilement. Je finis par m'asseoir à côté de lui. Il avait beau poser sa main sur ma cuisse, je la renvoyais à sa position initiale, même si c'était pour faire comme ses fils à papa. C'était même encore pire ! Jouer à imiter ceux qui nous avaient fait autant de mal, ce n'était pas possible. J'en étais incapable. Le spectacle sous nos yeux me répugnait. Les enchères grimpaient à une vitesse folle pour une pauvre gamine... C'était vraiment inhumain. J'avais posé ma main sur la rambarde juste devant nous et le gel commençait déjà la recouvrir. Je ne pouvais vraiment pas rester là sans rien faire. Je m'étais levée pour intervenir mais le brun m'en empêcha en saisissant mon poignet. Lorsque je portai mon regard sur lui, il me fit non de la tête.

- "Comment tu peux rester de marbre face à ça ?!"

"Tu n'aimes peut-être pas cet homme Kei, mais saches que je le deviendrais à chaque fois que ma fille sera en danger. Cela pourrait être Kyu, Seira, ou même encore toi, je n'hésiterais pas une seconde à vous écarter pour la sauver. D'ailleurs que comptes tu faire des deux enfants ? Tu sais bien que personne n'en voudra."

Oui je le détestais quand il était comme ça. J'irai même jusqu'à dire que je le haïssais. Et si il le devenait à chaque fois qu'il arriverait quelque chose à Sophia, ça n'allait vraiment pas le faire. Surtout si je ne pouvais pas jouer le rôle de son garde fou et qu'il restait imperméable à mon ressenti. Qu'est-ce que j'allais faire des deux gamins ? Personne n'en voulais ? Très bien. Je les garderais avec nous. Que Kaen le veuille ou non. Je n'avais jamais rien dit lorsqu'il s'était décidé à ouvrir un dojo, une forge ou je ne savais quels autres machins. Il n'avait rien à dire ! Je ne lui laissais pas le choix de refuser. J'en prendrais l'entière responsabilité si il le fallait. Et pis, cela permettrait à Sophia de s'habituer à une autre présence enfantine dans la maison en dehors de Shun avant l'arrivée de son petit frère ou soeur. Ayant toujours au travers de la gorge ses paroles concernant ma soi-disant naïveté, je lui répondis avec toute la froideur qui caractérisait ma race:

- "Très bien. Alors arrêtons là tous les deux. Après tout, depuis que l'on est ensemble il n'y a pas eu une semaine sans que nous ayons eu des ennuis. Du coup, ta fille est en danger tous les jours. Elle sera en sécurité si l'on est séparé. C'est la meilleure solution. Venez les enfants, on sort d'ici."

Après ses mots aussi gelés que la glace, je me levai pour sortir accompagnée des deux petits loups. Parce que j'avais besoin d'air et parce que j'avais la nausée pour diverses raisons. Bien sur que je ne pensais pas ce que je disais. Mais je ne voulais pas non plus le supporter lorsqu'il était comme ça. Je ne le reconnaissais plus et ce n'était pas l'homme que j'aimais. En sortant, j'avais tronqué la chemise de noble et la casque pour la capuche de voyage que j'avais utilisé pour venir. A l'extérieur, je m'appuyais contre un mur en regardant les alentours. Si nous étions bien au bon endroit, où pourrait se trouver Sophia ? Si ils vendaient des élémentaires, qu'est-ce qu'ils faisaient des hybrides ? Les ennemis que nous avions affronter sur le chemin n'étaient que des ados. Pourquoi envoyer des enfants si il y a des adultes ? Ou alors c'était une mini société de gamins ? Perdue dans mes pensées, c'est Kô qui m'en sortit en tirant sur mon pantalon :

- "Nee-san, pourquoi tu l'as pas aidé comme tu l'as fait avec nous ?"

- "Je suis désolée mais malheureusement, je ne peux pas sauver tout le monde, même si on en a très envie."

Pour dire ça, je m'étais accroupie devant eux pour être à la hauteur. J'aurai été seule, je l'aurai fait. J'aurai geler la foule bien comme il faut pour libérer tous les petits bouts qui étaient emprisonnés derrière. Personne n'avait le droit de connaître ce que j'avais connu. Encore moins lorsqu'il s'agissait d'enfants! Avant, Kaen aussi aurait foncé tête baissé. Sans la moindre hésitation et quelque soit les retombées que cela pourrait avoir. Pour preuve, n'avait il frappé un fils à papa dès notre première rencontre ? Me remémorer ces images me fit sourire. C'était peut être l'une des seules à être un bon souvenir. Enfin. C'était du passé.

Un petit attroupement uniquement composé d'adolescent finit par attirer mon attention. Sans attendre que le brun sorte de la salle de vente, je m'y dirigea accompagnée des deux enfants. Sur tous le chemin, j'avais semé des billes de glace, histoire que Kaen puisse quand même nous rejoindre facilement. Et je touchai le jackpot. Ils nous conduisirent à l'entrée d'une sorte de village où les maisons étaient faites en terres cuites. Était ce l'oeuvre de demi élémentaire de terre ? Peut être bien. Je n'en avais jamais vu en tout cas. Discrètement nous avons su nous fondre dans la masse et y entrer. Tous les enfants, quelque soit leur âge portait le même vêtement. Une robe blanche avec les manches et le col noirs pour les filles, et pour les garçons, un t-shirt arborant les même couleurs et un pantalon blanc. Pour moi, cela ne posait pas de problème. Ma cape de voyage cachait assez bien mes vêtements. Pour les enfants c'était une autre histoire qu'il fallait résoudre rapidement. Mais je n'en eus pas le temps. Assez vite, on m'adressa la parole en me demandant si j'apportais des nouveaux camarades. Je ne pus qu'acquiescer. Et je dus me rendre à l'endroit où se trouvait vraisemblablement le chef de la petite bande. Sur la route, je donnai à Yui et à Kô un petit objet de glace pour pouvoir les retrouver facilement en cas de problème qu'ils mirent dans leur poches. Il était blond aux yeux bleus. Même si il était jeune, son aura dégageait quelque chose d'inquiétant. Je ne savais pas l'expliquer mais il ne m'inspirait pas confiance. Je sentais même qu'il avait un pouvoir peu commun. Sa gueule d'ange contrastait parfaitement avec ce qui se passait ici. Il demanda aux deux enfants d'approcher pour les dispatcher dans deux groupes différents. Un pour les garçons et un autre pour les filles.

Je finis par suivre le groupe féminin. Yui restait à côté de moi. Je jetais des regards à droite et à gauche dans l'espoir d'apercevoir Sophia. Mais rien. Il y avait bien des enfants qui lui ressemblaient mais ce n'était pas elle. Il était quand même étrange de voir qu'aucun d'eux ne cherchait à se rebeller. Tous semblait être en bonne santé. Cependant, plus j'avançais dans cet endroit, plus je me sentais mal. J'avais les oreilles qui bourdonnaient, amenant un mal de tête horrible et ma vue se troublait lentement. A un moment, avancer devenait trop difficile. Je posais une main contre un mur et l'autre sur ma tête. Le bruit que j'entendais devenait de plus en plus insupportable. Mes jambes finirent par flancher. Écroulée au sol, et déjà à moitié inconsciente, j'entendais Yui m'appelait mais aussi une voix masculine dire:

- "Les adultes ne sont pas admis ici."

Lorsque je rouvris les yeux, mes mains étaient liées. Je tournais la tête et je vis que Kaen était là aussi. Il avait su nous retrouver mais lui aussi c'était fait avoir. Nous comprîmes plus tard qu'ils avaient utilisé un stratagème plutôt intelligent pour repérer les "intrus". Ils diffusaient des sons à une fréquence que seuls les adultes étaient capables d'entendre et qui les déstabilisaient. Le chef de la mini communauté finit par nous rendre visite. Son visage n'exprimait pas de la colère ou de l'agacement mais plutôt de l'amusement.

- "On m'avait prévenu que des vieux allaient finir par venir mais je ne pensais pas que ça serait si tôt. Félicitations pour être parvenu jusqu'ici mais malheureusement pour vous, vous n'irez pas plus loin."

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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeLun 11 Mai - 18:04

Kaen était de plus en plus nerveux car Sophia n'était toujours pas dans ses bras à l'heure actuelle. Kei ne semble pas non plus apprécié les méthode un peu cruelle du brun, pour lui c'est encore très gentil ce qu'il peut faire. Difficile d'être calme quand votre enfant risque d'avoir des problèmes et le père en question était très protecteur de base donc le résulta est normal. Kei voulait prendre deux enfant sous sa garde, deux enfant elementaire, l'idée était mauvaise il y avait aucun intérêt à les prendre avec eux, or mis avoir des boulet supplémentaire. Enfin bref, pour l'instant c'était des outils pour rentrer discrètement dans cette zone immense qu'ils utilisent pour leur trafic. Kaen pouvait sentir la présence de sa fille quelque part dans cette endroit, le sourire au lèvres il avance tranquillement, mais malheureusement leur présence semble être attendu. Au réveille le duo est enchaîner avec un homme qui semble avoir un petit sourire sur la capture.

- On m'avait prévenu que des vieux allaient finir par venir mais je ne pensais pas que ça serait si tôt. Félicitations pour être parvenu jusqu'ici mais malheureusement pour vous, vous n'irez pas plus loin. Vos chaines sont spécialement pour réduire les élémentaires à être tellement affaibli qu'ils n'ont aucune chance de fuite.

L'homme quitte la pièce en disant que leur tour viendront pour être vendu comme esclave ou comme futur pro-créateur d'enfant elementaire. En claire devenir du vulgaire bétail pour faire de la nouvelle marchandise. Le brun regarde Kei qui semble perdre petit à petit de ses forces. Heureusement pour lui il n'est pas un elementaire, les chaines n'ont donc aucun effet sur lui, il change naturellement c'est membre attacher en feu pour sortir comme si c'était normal, il s'approche ensuite de Kei pour venir la liberer à son tour.

- Je suis Humain, ce genre de chaine n'ont pas d'effet sur moi ne soit pas surprise.

Il retire un par un les chaîne, surement à cause d'elle le brun la soutien dans ses bras pour qu'elle ne tombe pas, il sert Kei contre lui pour réconforté autant sa femme que lui même. Car depuis le début cette peur de retrouver Sophia sans vie le terrifie. Il caresse doucement sa chevelure en disant quelque parole pour lui faire comprendre que le véritable Kaen était de retour.

- Tant fait pas, j'ai repris le contrôle de moi-même, allons sauver notre fille puis rentrons chez nous.

Il lui avait dit cela droit dans les yeux, en temps normal il l'aurait tendrement embrasser mais cette fois-ci il avait juste embrasser son front avant de reprendre la route vers le sauvetage de sa fille. Sur le chemin plusieurs cage abrite des gens enchaîner, naturellement sauver tout le monde est impossible, puis il est convenu que Sophia reste la priorité. Sans prévenir un projectile arrive sur le couple, pas la peine de dire que l'esquive fut très facile, voir trop facile même. Le brun avait une petite idée pour fuir discrètement, il prend la main de Kei puis lui demande de produit de la glace, ensuite le brun place la glace dans sa main pour la faire éclater en vapeur subitement, ce qui crée un fumigène maison. Dans la fuite la personne semble taper dans le tas avec une attaque plutôt étrange, bien qu'ils esquivent celle-ci découpe une bonne partie leur vêtement, une fois en sécurité le brun ce rince un peu oeil avec une petite taquinerie.

- Kei t'aurais pas perdu un peu poids ?

Il lui tire un peu la langue pour lui faire comprendre que c'était une des habituelles taquineries. Maintenant l'endroit au est détenu Sophia est toujours un mystère mais cela pourrait vite changer avec de la chance qui sait.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeMer 20 Mai - 19:38

Après avoir vu ce que subissait certains des enfants, nous avons infiltré le lieu où nous supposions que Sophia était. Malheureusement, nous n'eûmes pas le temps de la retrouver.. Le chef du groupe de gamins avait tout prévu pour notre visite. C'était comme si il nous avait attendu. Rapidement, nous perdîmes connaissance. Au premier abord, j'avais pensé que ces maux étaient dû aux effets secondaires de ma grossesse mais non. C'était bien trop différent de la première fois.. Une vue qui se trouble, des oreilles qui bourdonnent, la tête qui tourne. C'était bien plus qu'une simple nausées pré-natale. J'avais entendu une voix dire que je n'étais pas admise ici, puis plus rien. Juste le trou noir. Le réveil fut presque doux, dans le sens où il ne fut pas brutal. Certes, j'aurais pu ouvrir les yeux chez nous, dans notre lit, dans les bras de Kaen et en sachant la petite dans sa chambre mais non. Le brun était bel et bien là mais nous étions dans une sorte de cellule. Oui c'était bien ça. Une cellule de pierre d'où s'échappaient de l'eau. Nos mains respectives étaient liées et j'avais l'impression de perdre peu à peu mon énergie et ma force. Les menottes seraient spécialement adaptées pour retenir des élémentaires que cela ne m'étonnerait même pas... Alors que je croisais le regard du brun, un homme entra. Il était beau. Blond, aux yeux bleus et très jeune. Il devait à peine avoir la vingtaine. Il nous félicita d'avoir réussi à les retrouver mais nous prévins que nous n'irions pas plus loin vu les moyens qu'il mettait en oeuvre pour nous retenir. Avant de ressortir, il ajouta aussi que notre tour d'être vendu allait arriver tôt ou tard. Non pas ça ! Nous n'allions pas revivre ça quand même ?! Pas encore une fois ! Nous avions déjà assez donné pour ça ! Je sentais déjà la peur me prendre au ventre. Je ne voulais pas vivre une nouvelle fois cette situation. Je jetais un regard craintif à Kaen, comme si je recherchais du réconfort dans ses yeux. Lui n'avait pas attendu pour agir. Ses liens étaient en train de brûler sous la chaleur de ses doigts.

Une fois qu'il fut libre de ses mouvements, il s'approcha de moi pour retirer un à un ce qui me tenait prisonnière et qui m'affaiblissait. Il m'aida gentiment à me relever en me soutenant. Mais pas seulement. A peine étais je debout sur mes deux pieds qu'il m'attira contre lui. L'un de ses bras m'entoura la taille tandis que l'autre se perdait dans mes cheveux. Je ne cherchai même pas à lutter. Je posai ma tête contre son cou en serrant son haut entre mes doigts. Sa chaleur m'apaisait toujours autant. Même si je détestais toujours son comportement dès que notre fille courait un danger et je ne digérais pas les mots qu'il m'avait dit tout à l'heure. Malgré ça, je me laissais aller dans ses bras. Il me rassurait en disant qu'il était redevenu lui même -même si j'en doutais un peu- et qu'il était temps d'aller retrouver Sophia et de rentrer à la maison. Ce n'était pas le moment de lui dire que j'avais l'intention d'aider les autres enfants quelques soit leur nombre. Lorsque je finis par décoller ma tête de son torse, il m'embrassa doucement le front. Comme autrefois. Ce n'est qu'ensuite que nous reprîmes les recherches pour retrouver la petite, main dans la main cette fois.

Nous passâmes devant beaucoup de cages qui étaient occupées par des individus hommes ou femmes et plus ou moins âgés. Ça me faisait vraiment de la peine de voir ça. Je savais que notre fille était la seule et unique priorité mais c'était difficile de rester indifférente face à ça. Surtout que nous avions vécu cette situation une fois. Nous aurions aimé être aidés à cette époque là non ? Ces gens là le méritaient aussi. Sans s'arrêter dans notre course, je fis un geste pour ces pauvres personnes. Ce n'était pas grand chose mais je ne pouvais faire que ça... C'était à eux de saisir la chance que je leur tendais. Leurs chaînes, comme les barreaux de leur prison de fer se gelèrent complètement. Suffisamment en tout cas pour être briser facilement. Je ne savais pas si Kaen s'en était rendu compte mais je m'en fichais. Je faisais ce qui me tenait à coeur et il n'avait pas son mot à dire là-dessus. Sans prévenir, un projectile se dirigea droit vers nous. Heureusement, il heurta simplement un mur. Un coup de chance ou une esquive bien menée ? Cela dépendait de la capacité du tireur à bien viser ou non. Tout en continuant notre course, le brun, soudain prit d'une brillante idée, me demanda de produire de la glace. Il fit fondre rapidement celle ci, ce qui eut pour effet de nous faire disparaitre dans un nuage de vapeur d'eau. Astucieux et bien pensé. J'étais heureuse qu'il ait enfin retrouver sa lucidité et qu'il n'agisse plus tête baissée. Malgré tout, l'individu à notre poursuite continuait ses assauts sans nous toucher réellement. Ses attaques nous frôlaient. Certaines étaient tellement proches de nous qu'une bonne partie de nos vêtements se retrouvèrent découpée en morceaux. Nous ne nous en rendîmes compte lorsque nous fîmes une pause pour reprendre notre souffle. Kaen ne rata l'occasion de me taquiner.

"Kei t'aurais pas perdu un peu poids ?"

- "Non je n'en ai pas perdu et je vais même en prendre encore!"

Lui répondis je au tac-au-tac. Après tout, en temps que femme enceinte, ça n'allait pas aller en s'arrangeant. Bien au contraire. Je regardais rapidement les dégâts qu'avaient fait les attaques de l'inconnu sur mes vêtements. Mon pantalon était devenu un short. La cape était couverte de trous et mon haut laissait mon ventre à découvert. Super.. Comment j'allais préserver le petit bout maintenant ? Système D. Je pliais soigneusement la cape pour m'en servir de ceinture et cela fonctionna, malgré les quelques trous par-ci, par-là. Cette pause était peut être l'occasion à saisir pour lui parler de mes intentions. Je savais déjà que ça n'allait pas lui plaire. Il allait même peut être s'énerver. Sûrement même. Je m'approchai pour me poster bien en face de lui. Je fis en sorte que nos regards se croisent et ne se lâchent plus avant de parler:

- "Kaen, je sais que Sophia est notre priorité et que tu t'en fiches complètement des autres gamins mais ce n'est pas mon cas. Je ne peux pas les laisser dans cette situation sans rien faire alors que je suis capable de les aider. Alors... Trouves notre fille et ramènes la à la maison saine et sauve. Je m'occupe de sauver les autres enfants et je vous rejoins ensuite. Ne me regardes pas comme ça. C'est toi qui m'a fais changer, assumes tes actes chaton."

C'est sur ces bonnes paroles que nous nous séparâmes. Lui partait à la recherche de notre princesse et moi du chef de la bande de gamin pour tenter de le raisonner. Je savais que nous étions plus fort ensemble que séparément mais pour cette fois, c'était la meilleure chose à faire. Je déambulais dans les rues du village qui étaient étrangement calme. Tous les enfants avaient comme disparus. Ils s'étaient sûrement cachés pour une raison que j'ignorais. Heureusement je ne tarda pas à tomber sur celui que je cherchais. L'adolescent blond aux yeux bleus. Il se trouvait en face de moi et semblait parler avec quelqu'un. Il me tournait le dos et ne m'avait pas encore remarqué. Je n'avais aucun intérêt à le prendre par surprise puisque je ne voulais que discuter avec lui. Je m'approchai encore jusqu'à garder une certaine distance de sécurité. Je l'aperçus de ma présence en lançant un pic de glace qui lui frôla la joue et en disant :

- "Oi ! J'ai à te parler. Pourquoi enlever des enfants à leur parents ?! Qu'est-ce que t'y gagne à faire ça ?! Réponds !"

- "Alors comme ça vous avez réussi à sortir. Pas mal du tout pour des vieux. Pour ton acharnement, je vais répondre à ta question. Tous ces gamins sont des parias. Ni réellement humains, ni réellement éléments. Ils n'ont leurs places nulle part. Je n'ai fais que leur donner le toit qu'il recherchait et la possibilité de se venger de ceux qui les avaient trahis lorsqu'ils seraient assez fort."

Il prenait son cas pour une réalité là ! Certes, certains avaient sûrement vécu ça mais ce n'était pas une majorité ! Sophia et Shun étaient aimés et avaient leur place à nos côtés. Jamais nous ne les aurions laissés tomber. Enfin.. Je disais ça alors que j'avais bien abandonné ma fille lorsqu'elle n'était encore qu'un bébé... Malgré tout, je répliquais que ce n'était qu'une minorité qui avait pu subir ce genre de chose. Qu'il allait beaucoup trop loin dans sa parano. Que les demis élémentaires avaient sûrement des parents qui les aimaient et qui s'inquiétaient pour eux. Là, le ton de sa voix changea radicalement. Elle était devenue plus froide et plus cassante. L'atmosphère autour de moi s'était modifiée aussi. Plus sombre et malsaine. Je me sentais oppressée. Mon estomac se serrait au point de me faire mal. Je sentais que quelque chose de mauvais allait se passer. L'adolescent reprit la parole:

- "Voyons voir quelles ténèbres se cachent au fond de ton coeur."

A ces mots, une espèce de flèche noire se traversa littéralement. Non, cela ne m'avait pas fait mal. Je n'avais même rien senti. Juste un froid. Et il fallait le faire pour qu'un élément de glace ressente ça. J'étais même restée debout. Je n'avais pas flanché d'un pouce. Cependant, cette attaque m'avait touché. Le garçon en face de moi avait accès à toutes mes craintes les plus secrètes. L'abandon de la petite. L'oubli de son existence. La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être à ma place. Ou encore de refaire les mêmes erreurs. Et il me renvoya tous ça en pleine figure, avec un sourire satisfait qui m'agaçait déjà. Malgré tout, ce n'était pas ça qui allait me déstabiliser. J'avais déjà ressassé mes erreurs des centaines et des centaines de fois alors j'avais largement eu le temps de m'y faire et d'accepter les conséquences de mes actes. Je lui confirmais tout ce qu'il me disait. Oui j'avais abandonné ma fille. Oui je l'avais oublié par deux fois. Oui j'avais perdu un enfant à cause de mon impuissance. Oui, en ce moment, je lui faisais face au lieu de partir à sa recherche. Oui j'étais une mère indigne. Mais j'apprenais de mes erreurs. Plus je rétorquais, et plus le froid l'encerclait. Bientôt ses jambes et ses bras furent gelés. De la glace qu'il n'arriverait pas à briser d'un coup physique, ni avec ses capacités d'élémentaires. C'est moi qui avait la main sur l'éclatement de ce qui entravait ses mouvements. Et ça allait faire mal quand ça allait faire boom. Je m'apprêtais à le faire en disant que je prenais tous les enfants sous mon aile mais je n'en eus pas vraiment l'occasion. Le type bizarre qui était venu nous narguer chez nous venait de se pointer pour récupérer l'adolescent qui s'avoua vaincu facilement. Nous avions gagné une bataille mais pas la guerre. On allait sûrement le revoir un de ces quatre... Mais le plus tard serait le mieux. Enfin. Maintenant que le problème du leader était réglé, je devais regrouper les enfants pour leur parler. Ce fut donc ma prochaine étape.

Tous les enfants étaient devant moi. J'avais beau balayer l'auditoire, Sophia n'était pas là. Kaen avait du la retrouver et la ramener à la maison comme je lui avais demandé. Je reconnus Shun, le gamin de Seira et Ren, et les deux petits élémentaires Yui et Kô. Tous les petits me regardaient. Certains semblaient apeurés, d'autres surpris et encore d'autres un peu en colère. C'était une situation étrange que je n'avais vécu. Je n'allais néanmoins pas reculer. Je pris une profonde inspiration avant de parler d'une voix calme mais audible de tous:

- "Bonjour à tous. Je m'appelle Kei. Vous ne me connaissez pas mais je connais votre situation pour l'avoir en partie déjà vécu. J'ai une fille qui est comme vous. Une hybride. Je suppose que vos parents vous manquent et que vous avez envie de les revoir. Vous n'êtes plus obligé de vivre ici ! Je suis prête à prendre sous mon aile ceux qui le souhaitent. Ceux qui préfèrent rester ici le peuvent. Ceux qui veulent revoir leurs parents ou connaitre le monde, je m'occuperais de vous. Je vous aiderais à retrouver vos pères et mères ou à trouver une nouvelle famille. Je vous donnerais un toit, à manger et à boire. Vous ne manquerez de rien."

Je leur proposais ensuite de former deux groupes: ceux qui veulent rester ici et ceux qui veulent me suivre. Leurs petites voix s'élevèrent. Ce n'était pas un choix facile. Ils ne me connaissaient pas. Certains n'avaient jamais connu leur parents, d'autres ne s'en souvenaient sûrement plus. Ce sont les trois enfants qui me connaissaient qui firent le premier pas. Kô, Shun et Yui allèrent à droite. Puis peu à peu, le groupe se sépara en deux. A gauche, se regroupaient les enfants les plus âgées. A droite, les 50 gamins souhaitaient partir avec moi, semblaient être parmi les plus jeunes. C'était déjà pas mal. Cela me donnait des responsabilités en plus mais je m'en sentais capable. J'allais les aider à retrouver leurs parents ou à trouver une famille pour qu'ils vivent une vie normale, loin de la solitude et du rejet. Le problème serait de convaincre Kaen, mais ça devrait aller. Après tout, je lui avais concédé la forge et son dojo, alors un orphelinat temporaire, il ne pouvait pas dire non.

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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeSam 23 Mai - 0:07

Kei semblait avoir une idée assez propre de ce qu'elle allait faire, le brun avait du mal a comprendre pourquoi elle avait autant d’intérêt pour d'autre enfant alors le siens était encore en danger. Les deux parents semble tellement différent, parfois il est difficile de croire qu'un enfant à vu le jour de cette relation. Parfois la question reste présence dans la tête de Kaen, il faut dire que c'est difficile de vivre après leur expérience vécu.
Le brun avait donc repris les recherches pour Sophia, hors de question de faire autre chose que la rechercher, ce fut très difficile dans ses couloir qui se ressemble tous, mais par chance une piste le met sur le bon chemin, surement l'assurence parental mais en fixant un couloir le brun savait qu'il devait prendre ce chemin bien précis et aucun autre. Et il est vrai qu'au bout du couloir il y a une cage avec plusieurs enfant attacher devant un immense tableau. Le brun cherche ranger après ranger, cherchant la petite tête qu'il cherche tant, après l'avoir vu il n'était pas loin de verser une larme tellement il était content de la revoir enfin, mais son comportement fut très bizarre une fois détacher, elle semblait répété le mot tuer les humains en boucle avec un petit sourire, sans attendre une seconde de plus le brun mit une claque plutôt forte sur la joue de sa fille. A contre coeur, jamais il n'aurait cru faire ça mais elle ne semblait pas elle-même, une fois de retourne à la réalité elle fondit en larme en voyant son père et aussi à cause de la douleur, il l'avait prise dans ses bras pour la serré comme si plus jamais il n'allait la lacher.
Le petit Shun était aussi présent juste à côté avec le même refrain de tuer des humain, il fit la même chose, cette fois-ci sans être vraiment à contre coeur, juste que frapper un enfant n'était pas vraiment son truc, il reprit lui aussi ses esprits, il semblerait le lavage de Cerveau n'est pas encore totalement prêt, heureusement le brun était arriver à temps, qu'elle genre de personnage serait devenu ça fille si ceci avait abouti.
Il regardait les autres enfants, avec une petite hésitation il revient les liberé un par un avec la claque pour les sortir de leur transe étrange.

- Si vous voulez revoir vos parents suivez-moi.

Il prit par la main Sophia et Shun en tête de la file, il ce moque bien des autres enfants il l'avait juste libéré parce qu'il avait u petit pincement au coeur si l'avaient abandonner sans leur donner une chance de liberté. Maintenant il suffit de retrouver Kei, puis ils pourront partir loin d'ici, le responsable il s'en moque un peu à vrai dire, s'il veut recommencer cette fois-ci il l'attendra de pied ferme. Les enfants devait bien être une centaine, Kei voulait les sauver les adopté temporairement dans un orphélinat mais même si le brun voulait bien aucun moyen financier le permet, comment tenir avec autant d'enfant ? Même si la moitié retrouve leur famille trop de couvert serait présent. L'idée lui venu subitement, un coffre à butin est toujours présent dans ce genre de commerce, du cash liquide doit trainer quelque part, mais pour l'instant l'idée est faire partir Sophia d'ici, si Kaen pouvait le dire à Kei qu'un coffre pourrait financé son idée elle serait surement content qu'il approuve sans l'être à contre coeur. Puis juste à coté la maison il avait un terrain vierge, il suffirait l'acheter pour étendre la  zone et crée ce fameux orphelinat.
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MessageSujet: Re: Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé]   Un petit polichinelle dans le tiroir [Terminé] I_icon_minitimeDim 12 Juil - 18:55

Après avoir réussi à s'échapper grâce aux nouvelles conditions du brun, j'avais saisi l'occasion d'un temps mort pour lui parler de mes intentions. Je voulais sauver et ramener à leurs parents les enfants qui le souhaitaient, et ce, que Kaen le veuille ou non. Sur ces belles paroles et sans qu'il ne dise le moindre mot, nous nous séparâmes, chacun de notre côté pour vaquer à nos occupations. Kaen allait chercher notre fille pendant que je m'occupais du reste. J'étais partie à la recherche du chef du groupe de gamin pour tenter de le raisonner. Par chance, je le trouvai rapidement mais je n'atteignis pas mon objectif. Ce dernier resta buté sur son opinion sans en démordre un instant. Dans un sens j'aurai pu le comprendre. Oui ces enfants n'étaient ni totalement humains ni totalement élémentaire. Néanmoins, ils avaient une place que leurs parents devaient les aider à trouver. Pour tenter de le convaincre, le combat s'était engagé. L'adolescent était détenteur d'un pouvoir étrange. Alors qu'il avait une vraie gueule d'ange, il manipulait les plus sombres ténèbres enfouis au plus profond du coeur des gens. Malgré tout, j'avais su m'en sortir parce que je m'étais déjà battu longtemps avec mes démons internes. J'avais fini par accepter mon impuissance et mes actes passés. Je l'avais vaincu mais je ne fus pas capable de le raisonner. Une autre personne, beaucoup plus influente que le gamin était derrière tout ça et était venu chercher son petit protégé. C'était le même type qui était venu nous agresser chez nous en nous lançant le défi de retrouver Sophia. Vous savez, celui qui nous avait mis une raclée en deux en trois mouvements... Pour notre plus grand malheur, je me doutais que nous allions le revoir tôt ou tard.

Le problème du leader réglé, j'avais rassemblé l'ensemble des enfants pour leur parler. Pour leur dire qui j'étais, que j'étais prête à prendre soin d'eux, et surtout, à les aider à retrouver leurs parents respectifs. Bien sur, je ne les obligeais à rien. Ceux qui voulait conserver leur "liberté" le pouvait, les autres n'avaient qu'à me suivre. Rapidement, deux groupes se formèrent. L'un préférant rester autonome et ne souhaitant pas être sous l'autorité d'adultes. L'autre, avec des enfants beaucoup plus jeune, dont les âges allaient d'environ trois à douze ans, avait décidé de me suivre et de me faire confiance. En tout, il devait y avoir cinquante gamins dont l'égalité des sexes était respecté. Maintenant que ça était réglé également, il ne me restait plus qu'à retrouver Kaen, qui devait sûrement être en compagnie de notre fille. Par chance -pour une fois que nous en avions un peu -  je n'eus pas à le chercher bien longtemps. Shun, le petit garçon de Seira, était même avec lui. Je pris d'abord Sophia dans mes bras pour l'embrasser. Je mentirais si je disais que je n'avais pas été inquiète pour elle. Heureusement, elle n'avait aucune égratignure, même si sa joue et ses yeux étaient un peu rouge de larmes. Je présenta ensuite le groupe derrière moi au brun. On rentrait tous à la maison. Sans exception. Mon regard soutient le sien pendant que je prenais la parole:

- "La plupart des enfants préfèrent garder leur autonomie mais ceux là viennent avec nous. Ne t'inquiètes pas. Je ne te demanderais pas de t'impliquer. Je saurais m'occuper d'eux  toute seule."

Kaen parla d'un butin qui pourrait servir à financer mon projet. Cependant il n'était pas question que j'utilise cet argent. D'abord, à cause de sa provenance. Puis pour le laisser aux enfants qui souhaitaient être autonome. Ils en auraient sûrement plus besoin que nous. C'est donc sur mon refus d'avoir un financement gratuit que toute la petite troupe rentra à la maison. Nous avions emprunter deux chariots puisque tous le monde ne passerait pas dans un seul. Le brun prit les rênes du premier, et moi, du second. En chemin je fis connaissance avec les nouveaux enfants sous ma garde. Parmi eux, il y avait une grande variété de caractère et de pouvoirs différents. Des capacités les plus standards aux un peu plus spéciaux. Cela allait de l'hybride d'élément feu, d'eau ou de la terre, à l'hybride d'élément de la lumière ou volcanique. Je ne pensais pas qu'il existait autant d'élémentaires différents. Enfin. Le trajet du retour se fit dans la bonne humeur générale et fut même moins long que l'aller. Arrivés à la maison, tous le monde descendit gaiement et je fis rapidement le tour de la maison avec eux. En attendant de trouver une solution plus pratique, les enfants dormiraient dans le dojo. Kaen avertit Seira et Ren que Shun était en bonne santé et en sécurité chez nous.

Les jours et les semaines passèrent sans le moindre accros. Le nombre d'enfants à notre charge avait bien diminué, au point qu'ils n'en restaient plus que trois, en dehors de Sophia bien sur. Depuis notre retour, j'avais envoyé des centaines et des centaines de mots par l'intermédiaire du vent pour avertir les parents des enfants d'où ils se trouvaient pour qu'ils viennent les chercher. Et cela marcha. Dès les premiers jours, les premiers adultes se pointèrent à notre porte pour venir ramener leur progéniture à la maison. Tous comme nous, ils se sentirent coupable et honteux d'avoir oublier leur enfant aussi facilement. Ils nous remerciaient toujours en nous offrant de la nourritures ou d'autres objets utiles à la vie quotidienne avant de repartir chez eux. Seira et Ren avaient pris sous leur ailes le petit Kô, la jeune femme étant la plus qualifié pour veiller à sa bonne éducation. De plus, Shun était ravi de jouer le grand frère. La petite Yui, elle, trouva rapidement sa place dans une famille voisine de chez nous, 100% humaine mais qui avait craqué pour son adorable minois. Les trois enfants restants n'allaient pas tarder à nous quitter. Ils venaient de pays limitrophes mais à de nombreux kilomètres de chez nous. Du coup, le trajet que devait effectué leur parents étaient assez long. Cependant, nous retrouverons bientôt notre vie de famille à trois. Bien que notre nombre va augmenter dans quelque mois.

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